mercredi 28 fevrier 2018 par AIP

Tabou- Le bureau du service d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) de Tabou a organisé un séminaire de renforcement des capacités des forces de sécurité, des acteurs du système sanitaire, des enseignants et des agents de la mairie locale sur " la protection internationale du réfugié" en vue de les amener à mieux comprendre les questions relatives à la gestion des réfugiés.

Ce séminaire tenu le 13 février, à la base du groupement tactique interarmées de Grabo (département de Tabou) a porté sur les modules tels que le mandat du SAARA et du HCR, la notion de réfugié, droits et obligations des réfugiés, les solutions durables aux situations de déplacés forcés, les documents délivrés aux réfugiés par le pays d'asile et les violences basées sur le genre.

Pour le chef du bureau SAARA de Tabou, Sylvestre Kpan Lansson, l'État de Côte d'Ivoire dans le souci de traiter les réfugiés dans les meilleures conditions, reste fidèle à sa tradition de pays hospitalier qui accueille toujours des personnes en détresse originaires d'une trentaine de pays.

"Concernant spécifiquement les réfugiés libériens, leur nombre s'est considérablement réduit passant de plus de 400.000 au début des années 90 à environ 1500 à ce jour. Ce nombre, relativement réduit, constitue un défi à relever dans la mesure où il s'agira de rendre leur protection et leur assistance des plus efficaces possibles. C'est pourquoi, nous organisons cette formation et nous organisons régulièrement des campagnes de sensibilisation à l'attention des autorités et de la population en vue du respect des droits des réfugiés", a indiqué M. Lansson.

La zone d'accueil des réfugiés Sud (ZAR sud) de Tabou couvre les départements de Tabou, San Pedro, Soubré et Sassandra et compte à ce jour un peu moins de mille réfugiés.

bb/kkf/fmo