mercredi 28 fevrier 2018 par Regionale info

Le procès du putsch manqué du 16 septembre 2015, au Burkina Faso, s'est ouvert hier 27 février 2018, dans la Salle des banquets de Ouaga 2000. Il a aussitôt été suspendu pour illégalité du tribunal et reporté à la mi-mars.

Le procès avait été ouvert mardi dans la matinée, puis suspendu dans l'après-midi après le retrait de tous les avocats de la défense qui contestaient la légalité du tribunal militaire. 66 militaires et 18 civils sont accusés de trahison, d'attentat à la sûreté de l'État, de coups et blessures volontaires et de meurtres. Parmi eux figurent les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés du coup d'État manqué qui a fait 14 morts et 270 blessés.

Michel Traoré, avocat de l'ancien chef d'état-major Boureima Kéré a expliqué que leur retrait est dû à l'illégalité de la juridiction. Nous nous retirons parce que la juridiction devant juger cette affaire n'est pas légale. Nous récusons les membres qui la composent , a-t-il révélé.

Le décret de nomination des juges devant siéger à ce tribunal a été publié le 22 février. Les avocats de la défense montrent que ce décret n'est pas encore entré en vigueur, car selon la loi, un décret ne peut entrer en vigueur que huit jours après sa publication au Journal officiel du Faso. L'ensemble des avocats de défense a donc décidé de quitter la salle d'audience.

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