mardi 3 juillet 2018 par Pôle Afrique

Un parti, deux têtes. En Côte d'Ivoire, le mal gagne de plus en plus des formations politiques. FPI, MFA, PIT tous en souffrent. Manque de maturité politique ou avancée démocratique ? Les acteurs et analystes politiques se prononcent.

A qui profite le bicéphalisme à la présidence des partis politiques?De l'opposition à certaines formations membres de la mouvance présidentielle, le phénomène est réel. Le mal ronge. Une palabre entre des cadres a conduit à une guerre de tranchée. Des partis ont chacun deux présidents, deux directions, deux secrétariats généraux. Ainsi, les militants sont tiraillés entre les factions rivales de leur parti.

Selon Traoré Mamadou, Conseiller régional RDR (parti au pouvoir) dans la Bagoué (Boundiali dans le nord de la Côte d'Ivoire), ce fait traduit un manque de maturité politique . C'est manifestement un manque de maturité politique de la part des acteurs politiques ivoiriens. Ce qui intéresse certains membres de ces partis politiques, ce sont leurs intérêts personnels et non l'intérêt général. Pour les derniers cas, les palabres internes sont nées de la constitution du RHDP. Un groupe veut être membre et un autre, non. C'est généralement le groupe qui veut être membre du RHDP qui créée toujours des dissidences. Et généralement les membres de ce groupe ne le font pas avec la caution de la base. C'est donc pour des intérêts particuliers. Cela met à nu un problème sérieux de conviction et de vision politique , analyse-t-il pour Poleafrique.info.
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