mercredi 4 juillet 2018 par Fraternité Matin

La 1ère édition de cette rencontre initiée par Jeune Afrique s'est ouverte, hier à Paris, en présence de la secrétaire générale de la Francophonie et de plusieurs Business Women de renom, dont des Ivoiriennes.

Qui n'a pas encore entendu la maxime culte d'une chanson de Jean Ferrat, La femme est l'avenir de l'homme fabriquée à partir d'un vers inversé de Louis Aragon, L'avenir de l'homme est la femme ? Hier à Paris, dans les salons de l'hôtel des arts et métiers où s'ouvrait la première édition du Women in Business Meeting, prolongement féminin de l'Africa Ceo Forum de Jeune Afrique, la fameuse maxime a surgi du discours d'un dirigeant d'une célèbre école de commerce française, l'Essec Business School, Thomas Jean. Le directeur général adjoint de l'école, bien avisé, ne s'est pas limité à rappeler Jean Ferrat, proposant une autre variante du fameux vers déformé : Si la femme est l'avenir de l'homme, je dois ajouter que la femme est l'avenir de l'Afrique, qui est elle-même l'avenir économique du monde .

L'Essec, en partenaire intellectuel de Jeune Afrique, est venue donner un contenu concret à l'ambition affichée lors de l'allocution introductive de la réunion des femmes d'affaires d'Afrique par Amir Ben Yahmed, directeur général de Jeune Afrique et fondateur de l'Africa Ceo Forum et de sa variante féminine : L'enjeu de ce forum est d'aller beaucoup plus loin . Ce qui signifie, selon lui, privilégier deux axes de travail pour améliorer durablement la place des femmes dans le secteur privé africain : la féminisation des conseils d'administration et le développement de réseaux d'influence. Invoquant une étude de la Banque africaine de développement indiquant que sur les 307 entreprises les plus importantes du continent, seuls 12,7% des administrateurs sont des femmes, M. Ben Yahmed entend prôner auprès du secteur privé africain la mise en place systématique de codes nationaux de gouvernance d'entreprise incluant notamment des obligations de transparence de leur part en matière de diversité des genres. Le second axe, relève-t-il, mènera à la création d'un réseau regroupant les femmes d'affaires africaines par régions. ... suite de l'article sur Fraternité Matin