jeudi 5 juillet 2018 par AIP

Bondoukou? La présidente de l'Ong Kassoutri , signifiant en langue Koulango à cause de demain , Fodjo Adja Kamoro a révélé que la non déclaration des naissances est en tête des violations des droits de l'enfant dans le district du Zanzan (composé des régions du Bounkani et du Gontougo), avec un taux de 42, 75% sur une période de 2014 à 2016.

Lors de la célébration de la journée internationale de l'enfant africain, mercredi, à Sépingo, à 30 km de Bondoukou (Nord-est), portant sur le thème Protéger les enfants contre les violences : c'est notre responsabilité à tous , Fodjo Kamoro a fait savoir que cette statistique est tirée d'un rapport d'analyse produit par l'Ong Notre grenier installé à Bondoukou.

La présidente a indiqué que la non déclaration des naissances est due essentiellement à la négligence des parents et à la faible implication des agents secondaires, relais de l'administration en zone rurale.

Mme Fodjo a également révélé que la maltraitance de la jeune fille vient en seconde position des violations des droits de l'enfant avec un taux de 41 à 42%, expliquant que cette situation est due à la pesanteur de la tradition qui oblige la fille à bas âge à participer à toutes les tâches au foyer de sa mère.

Selon la première responsable de l'Ong "Kassoutri", l'état des autres incidents de protection portant sur le viol, les mutilations génitales féminines, abus sexuels, sévices corporels et privations alimentaires n'est pas alarmant, précisant néanmoins que ces violations, malgré leur faible taux, doivent être éradiquées eu égard aux conséquences dramatiques sur les enfants.

La célébration de la journée de l'enfant africain à Sépingo est une initiative de l'Ong Kassoutri , avec l'appui technique et financier de l'Ong Save the children .

zaar/fmo