lundi 9 juillet 2018 par L'Héritage

Le groupe scolaire de Benanou aura un bâtiment flambant neuf à la prochaine rentrée des classes. Le porte-parole des habitants dudit village à l'assemblée nationale, Akoto Olivier a fourni les matériaux nécessaires pour l'achèvement des travaux de construction de trois classes de l'école 2. Le déficit en infrastructures de base et en mobilier a dépassé tout entendement et devient une entrave pour le bon fonctionnement des écoles secondaires et primaires publiques de l'Iffou.

Face à cette situation qui n'est pas sans conséquence pour l'avenir des enfants, les populations de Benanou, village situé à deux(2) km de Daoukro, à travers leur mutuelle de développement, ont mis en chantier la construction de trois(3) classes. Cependant, les faibles cotisations des membres ralentissent les travaux.

Déterminée à réaliser ce projet d'infrastructure scolaire, la communauté éducative a sollicité la contribution des personnes de bonne volonté dont leur député qui n'a pas hésité à leur donner une suite favorable. Le 1er Juillet 2018, l'honorable Akoto Olivier a, au domicile de nanan Adjoumani Kouassi, chef du village de Benanou , remis officiellement à N'Goran N'Guessan Alphonse, président du comité de gestion du groupe scolaire dudit village , de l'argent en espèces devant servir à l'achat de matériaux de construction. Séance tenante, ils ont réceptionné deux(2) tonnes de ciment dont une(1) tonne offerte par Djè Koffi Aubin, enseignant chercheur, professeur agrégé en médecine, fils et cadre de Daoukro qui était de la délégation. Pour les promoteurs de l'ouvrage, cet important appui des aînés leur permettra de finaliser les travaux et d'ouvrir effectivement les portes de trois nouvelles classes à la rentrée scolaire prochaine afin d'améliorer les résultats des élèves qui , malgré les conditions difficiles, ont réalisé un taux d'admission de 87% au CEPE session 2017-18.

Profitant de cette occasion, le député Akoto Olivier a exhorté ses administrés à déclarer leurs progénitures à l'état civil dès leur naissance afin de poursuivre leurs études sereinement. Par faute d'extrait, des élèves innocents ne composent pas et sont renvoyés. C'est un véritable phénomène dans toutes les écoles primaires de l'IEPP. Les parents doivent se ressaisir car c'est un droit pour l'enfant , a-t-il rappelé.

D.D

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