lundi 9 juillet 2018 par Pôle Afrique

Ce lundi 9 juillet aurait pu être une journée noire relativement aux mouvements d'humeur prévus par des ex-combattants démobilisés commandés par Diakité Aboudou, pourtant incarcéré à la Maca (prison d'Abidjan).

Un vaste mouvement de blocage des corridors de sécurité, d'attaques des bureaux de préfectures, sous-préfectures et mairies, était planifié pour exécution ce lundi matin.

Il s'agissait pour Diakité Aboudou et ses camarades d'exiger, selon eux, le paiement de leur droit à la prime ECOMOG et la libération de leurs camarades arrêtés et incarcérés à la suite des précédents mouvements des ex-combattants .

La prime Ecomog a été reversée aux soldats des ex-FAFN incorporés au sein de l'armée régulière. C'était une de leurs exigences au cours des différentes mutineries de 2017. Les négociations avec le gouvernement en mai dernier avaient abouti au paiement d'arriérés de primes à plus de trois mille hommes.

Les démobilisés revendiquent eux aussi le droit à cette prime en reconnaissance de leur grade de Caporal.

Pour parer à toutes éventualités, le haut commandement sécuritaire est monté au créneau dès l'information reçue. Ce dimanche 8 juillet, à la préfecture de police de Korhogo, les gradés de l'armée, de la police et de la gendarmerie ont convoqué, pour une réunion, les responsables de la Cellule trente-neuf, structure reconnue de coordination et d'encadrement des ex-combattants ivoiriens. Les responsables de la Cellule trente-neuf ont indiqué aux autorités sécuritaires n'être ni de près ni de loin mêlés aux activités déstabilisatrices des institutions de la République de Diakité Aboudou et de ses camarades . ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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