lundi 9 juillet 2018 par 2A EDITIONS

La première édition de l'Université des professionnels de la gestion des projets de développement (Upgp) visant à rassembler les acteurs africains de ce métier en vue d'un partage d'expérience et de bonnes pratiques pour booster la performance des projets et accélérer le développement du continent s'est ouvert lundi matin à Abidjan.

Nous sommes rassemblés pour discuter des défaillances et défis à relever, des solutions pratiques et concrètes dans la perspective d'ajuster et de renforcer les dispositifs de gouvernance et de gestion des projets de développement et garantir les performances opérationnelles et financières au profit des Etats africains et des populations cibles , a expliqué le président du Réseau africain des professionnels de la gestion des projets (Rapgp), Adama Bamba.

Il a ajouté que cette assemblée vise à créer un cadre d'échanges afin de répondre à un besoin de formation et de partages d'expériences réussies ou d'échecs rencontrés. Un besoin pour chacun des acteurs de trouver des oreilles attentives lorsqu'il se trouve confronté à des problèmes spécifiques dans l'exercice de sa fonction, selon le président de ce réseau.
Tout cela pour gagner en performance, accroître les taux de décaissement, accélérer la mise en ?uvre des projets pour contribuer avec efficience au développement des pays africains à travers la réalisation rapide d'infrastructures et la production de biens et services de qualité pour le bien-être des populations , a rajouté M. Bamba.
Représentant le Premier Ministre Ivoirien, le Ministre de la jeunesse et de l'emploi Tiémoko Sidi Touré a affirmé que les acteurs de l'Upgp sont un dispositif important dans le développement des pays africains.
Ces dispositifs permettent d'aller vite à l'émergence de nos pays , a dit le Ministre Sidi, ajoutant qu'il permet d'accélérer le développement et de capter des ressources de bailleurs de fonds.
Les dirigeants africains devraient plus investir dans le capital humain que dans les infrastructures car c'est le capital humain qui impulse le développement, a souligné pour sa part le représentant du Représentant résident de la Banque Mondiale en Côte d'Ivoire, M. Emery, économiste principal.
315 participants provenant de 14 pays dont la Guinée, le Bénin, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Congo mais aussi la France et de Tahiti sont présents à cette rencontre.
Pendant cinq jours, 21 formateurs et intervenants se succéderont pour partager leurs connaissances et leurs expériences, notamment des spécialistes du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme entre autres.

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