mardi 17 juillet 2018 par APA

Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a invité lundi l'ex-président Henri Konan Bédié, leader du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), un grand allié, à adhérer au Parti unifié RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), regroupant la coalition au pouvoir, assurant vouloir travailler avec lui pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération en 2020.

A mon aîné Henri Konan Bédié et à ceux du PDCI qui ont décidé de se donner encore un temps de réflexion, je veux leur adresser un message de dialogue et de rassemblement. J'insiste pour dire que nous devons rester ensemble, nous ne devons pas nous quitter , a déclaré M. Ouattara, lors d'une Assemblée générale constitutive du parti unifié RHDP.

Il a exprimé sa volonté de travailler avec M. Bédié, main dans la main , afin de transférer en 2020 le pouvoir à une nouvelle génération, soulevant une salve d'applaudissements dans la salle accueillant l'Assemblée générale constitutive.

Pour M. Ouattara ce n'est pas acceptable que le PDCI ne fasse pas partie du Parti unifié RHDP après avoir signé l'accord politique créant le statut du cette formation. A l'issue d'un Bureau politique, le PDCI a décidé en juin de se prononcer sur ce parti au cours de son prochain congrès prévu après la présidentielle de 2020.

Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara qui a accepté d'être le président du Parti unifié RHDP, a assuré qu'il tiendra avec efficacité cette fonction en plus de ses charges présidentielles.

Henriette Dagri Diabaté, présidente du parti présidentiel, a été nommée première vice-présidente du parti unifié RHDP et le leader de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), Abdallah Albert Toikeusse Mabri, deuxième vice-président du parti, tandis que les quatre autres présidents sont désignés membres du bureau.

Le parti unifié RHDP comprend le RDR, l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), le Mouvement des forces d'avenir (MFA), l'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI) et le Parti ivoirien des travailleurs (PIT).

AP/ls/APA