mercredi 18 juillet 2018 par AIP

Ferkessédougou-Les activités de production et de commercialisation de l'anacarde sont en évolution, à la suite de l'application des réformes engagées dans le secteur, dont les mesures de lutte contre la fuite des produits dans la région du Tchologo, a appris l'AIP.

L'information a été donnée, mardi,à la préfecture de Ferkessédougou, par les membres de la délégation régionale du conseil du coton et de l'anacarde de Ferkessédougou, lors d'un atelier bilan des activités de ladite structure, dans le cadre de la campagne de commercialisation 2018 de noix de cajou et des comités de veille de la région du Tchologo.

"C'est pour nous ,en tant qu'autorité de régulation, une satisfaction morale", a fait savoir le délégué régional du conseil du coton et de l'anacarde, Koné Issouf, vu le bilan de la campagne 2018.

Selon le tableau présenté par M. Koné, l'on note une nette évolution sur les trois dernières campagnes. En 2016, le volume commercialisé sur la base des stickers était de 10 205 tonnes, en 2017, 11 353 tonnes, et en 2018, il est passé à 19 006 tonnes, soit un écart de plus de 7600 tonnes (entre la campagne de 2017 et celle de 2018).

Ces résultats sont aussi dus aux actions des comités de veille contre la fuite des produits.

Dans le suivi des stocks de noix de cajou disponibles par région et département, il demeure néanmoins des difficultés surtout dans la zone de Ouangolo où les chiffres indiquent pour le département, 441 tonnes (magasins acheteurs) sans aucune estimation brousse. Par ailleurs, sur les 19 006 tonnes de volume commercialisé, le département a réalisé que 114 tonnes.

"Le cas de Ouangolo surtout nous interpelle. L'ensemble des participants à l'atelier estiment qu'il faut relever le défi en ce qui concerne le département de Ouangolo", a indiqué M. Koné.

Vu le succès réalisé en 2018, le délégué régional opte pour la reconduction des mesures de lutte contre la fuite des produits pour les campagnes futures avec des dispositions coercitives, une dotation suffisante aux acheteurs agréés et le renforcement des dispositifs de contrôle.


ti/fmo