Les riverains des cités ADO, Bel Air et SIPIM dans la commune de Yopougon, non loin de la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA), se disent inquiets des risques sanitaires que pourrait engendrer la construction du Centre de transfert de déchets ménagers à proximité de leurs habitations.



S'exprimant au cours d'une conférence de presse, le 21 juillet 2018, le président du Collectif des cités ADO et Bel Air du Banco, Coulibaly Mamadou a indiqué que suite au plan d'urgence de fermeture de la décharge publique d'Akouédo prévu pour ce mois de juillet, les ordures ménagères de la ville d'Abidjan seront désormais transférées sur deux sites dont celui situé à 500 m des cités ADO. Toute chose qui suscite l'inquiétude des habitants de ces cités, ce d'autant plus, qu'à l'écouter, c'est une centaine camions qui viendront déverser les ordures ménagères par jour, liquide ainsi que le ??lixiviat'', un liquide cancérigène, donc très dangereux pour la santé.



?'Nous sommes inquiets pour notre carde vie qui va être dégradé si rien n'est fait. Nous ne cherchons pas à rentrer en conflit avec nos autorités mais nous craignons pour notre santé et celle de nos enfants'', a-t-il martelé. Avant d'en appeler à la magnanimité du chef de l'Etat. ?'C'est un cri de c?ur que nous lançons au chef de l'Etat afin que notre droit à la vie, à la santé et un cadre de vie sain soit respecté'', a-t-il défendu.



Selon Coulibaly Mamadou, c'est Près de 25 000 personnes qui seraient menacées par le futur centre de transfert de déchets ménagers.



Elisée B.