jeudi 26 juillet 2018 par L'intelligent d'Abidjan

La famille Anomel habitant dans une maison de 4 pièces dans le quartier Mockey-Ville de Grand-Bassam a été victime d'un incendie dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 juillet 2018.
Le bilan de ce drame fait état de 8 morts, dont une femme calcinée et 7 asphyxiés. Selon des sources concordantes, la famille était endormie quand le drame est survenu entre 04h et 05h du matin, et les sapeurs-pompiers s'y sont rendus à 06h. Accusé d'être à la base du drame par les riverains pour avoir notifié qu'il n'avait pas de carburant lors des appels au secours , le groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm) a produit une déclaration dans laquelle il a précisé : Le Gspm n'a jamais manqué de carburant pour ces interventions, et les opérateurs du centre d'appel ne gèrent pas le carburant donc ils ne peuvent pas dire ça au téléphone. Concernant ce regrettable incident, il ajoute par ailleurs avoir été alerté à 05h40 par le 04606021 et le 43725025 . Après avoir recoupé le renseignement nous avons engagé un fourgon qui a démarré à 06h d'Abidjan, bien que Bassam ne soit pas la zone de compétence du Gspm . Depuis quelques années maintenant quand on dit pompiers on ne doit pas immédiatement penser au Gspm car certaines villes du pays sont défendues par des casernes de pompiers qui ne sont pas du Gspm et Grand-Bassam en fait partie . Mariatou Koné, ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, a effectué une visite sur le lieu de l'incident. Les bouteilles de gaz de butane de la famille Anomel sont restées intactes. La cause selon laquelle le drame fut occasionné par une fuite de butane, semble à écarter.



TAB avec BB