vendredi 10 aout 2018 par AIP

Abidjan - Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, chargé de la Promotion des PME, Félix Miézan Anoblé a rassuré jeudi, à Abidjan, de l'engagement du Gouvernement ivoirien à jouer pleinement sa partition dans la mise en ?uvre du dispositif de soutien au financement des PME.

Le Gouvernement ivoirien s'engage à jouer pleinement sa partition en ce qui concerne les actions relevant de l'Etat et à faire un suivi des diligences incombant à chaque partie , a indiqué le Secrétaire d'Etat, au cours de la cérémonie de lancement à Abidjan du dispositif au plan national de soutien au financement des PME.

Pour le secrétaire d'Etat, ce dispositif piloté par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) permettra de créer un écosystème favorable au financement des PME, afin de permettre la création d'une masse critique de PME performantes susceptibles d'accroître leur contribution à la création de richesses et à la lutte contre le chômage.

Le dispositif comporte quatre principaux axes, à savoir la promotion des PME, l'amélioration de l'encadrement de ces entreprises, le refinancement des créances bancaires des PME et la diversification des instruments financiers adaptés pour leur financement.

A cet égard, il est attendu des différents acteurs la réalisation d'un certain nombre d'actions.

Les Etats devront adopter des mesures d'incitation et de simplification pour favoriser l'émergence des PME (réserver une proportion des commandes publiques dédiées aux PME, développer la sous-traitance)

Les structures d'appui et d'encadrement ont pour missions, en ce qui les concerne, d'accompagner en amont les PME à satisfaire les conditions d'éligibilité et de faire un suivi ex-post après l'obtention du financement.

Elles doivent ainsi veiller en aval à une bonne utilisation des crédits bancaires, au bon déroulement des plans d'affaires et au respect des échéances permettant de réduire le risque de défaut de paiement.

Ce dispositif vient donc lever les contraintes que connaissaient les PME notamment la faible qualité de l'information, les insuffisances dans la gestion et la gouvernance, les insuffisances de l'environnement juridique et judiciaire, le taux de défaut élevé et l'insuffisance ou la faiblesse des mécanismes de partage des risques, note-t-on.

(AIP)

bsp/fmo