Niakara - La rareté des pluies à Niakara (centre-nord, région du Hambol), impactent le coût des denrées alimentaires issues du maraîchage, a appris l'AIP samedi dans un entretien avec les ménagères.
Amoin Camara, restauratrice au quartier "Château" de Niakara, a affirme avoir acquis du piment à 350 FCFA la boîte de 500 grammes de tomate pâte, qui fait office d'unité de mesure.
À Niakara, le prix des aubergines , des tomates , du gombos et du piment, des produits non disponibles en grande quantité sur le marché local, est jugé exorbitant par les restauratrices, clientèle privilégiée des acteurs du maraîcher , mais aussi et surtout par les ménagères de la ville .
<< Les femmes se plaignent des prix sous prétexte que nous sommes en saison pluvieuse, mais elles ne remarquent pas que, en fait, il ne pleut pas >>, réplique pour sa part Salifou Djanté, un producteur de maraîcher, exacerbé par le marchandage de ses clientes.
Selon les producteurs de maraîchers, la rareté persistante des pluies à Niakara les oblige à motoriser l'arrosage, ce qui augmente les coûts de production.
(AIP)
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