samedi 8 septembre 2018 par AIP

Tabou - Le sous-directeur de la police nationale du Libéria, Saymon Mulbah, a indiqué, lors d'une séance de sensibilisation des populations du village libérien de Kablake sur la cohésion sociale, qu'il est satisfait de la franche collaboration qui existe depuis quelques temps entre les forces de sécurité libériennes et ivoiriennes qui "surveillent ensemble la frontière commune " tout le long du fleuve Cavally.

M. Mulbah a souhaité que cette collaboration soit appuyée et soutenue par les populations civiles parce que "les armes seules ne suffisent pas et ne peuvent rien faire sans le renseignement".

"La proximité entre les peuples libérien et ivoirien est historique parce que des familles se trouvent de part et d'autre de la frontière. C'est pourquoi, nous devons nous donner la main pour une cohésion sociale et une sécurité totale", a-t-il ajouté.

Quant au commissaire du poste frontière de Tabou, Abdoulaye Bakayoko, il a souhaité que cette collaboration entre frères d'armes dure le plus longtemps possible parce que la paix en Côte d'Ivoire et au Libéria impacte positivement la paix et la stabilité dans la sous-région. "Si un mur n'est pas fissuré, aucun cafard ne peut y pénétrer", a affirmé M. Bakayoko.

Cette séance de sensibilisation s'inscrit dans le cadre du "projet de coopération transfrontalière entre la Côte d'Ivoire et le Libéria pour une paix durable et la cohésion sociale" et bénéficie d'un financement du Fonds de consolidation de la paix et dont la mise en oeuvre est assurée par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

AIP

BB/kp