mercredi 19 septembre 2018 par AIP

L'amnistie accordée en août par le président ivoirien, Alassane Ouattara, à quelque 800 détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, est opportunité à ne pas galvauder , estime le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, exhortant toutes les tendances à éviter les positions et propos radicaux pouvant mettre à mal la paix et la cohésion sociale.

C'est une véritable opportunité que le chef de l'Etat a ouvert en posant un acte majeur de réconciliation par l'amnistie. Cette opportunité ne devrait pas être galvaudée, et on doit l'utiliser comme un levier fort pour nous projeter ensemble pour l'intérêt commun qui est l'avancée de la Côte d'Ivoire , a déclaré M. Touré lors d'une interview accordée à l'AIP mardi à son cabinet, à Abidjan.

Revenant sur plusieurs principaux points abordés lundi lors d'une conférence par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le porte-parole du gouvernement note que le message de ce dernier a été suffisamment poignant à ce sujet. En ce sens qu'il (Gon Coulibaly) a appelé les tendances au niveau national à se focaliser sur l'essentiel, c'est-à-dire le bien-être des ivoiriens , a étayé Sidi Touré.

Une critique pour une critique est peu valorisante pour faire avancer la Côte d'Ivoire. Il faut préserver la paix, parce que nous savons d'où nous venons , a-t-il conclu.

Le 6 août, le chef de l'Etat Alassane Ouattara a pris une mesure d'amnistie en faveur de 800 personnes poursuivies ou purgeant des peines de prison, ou encore vivant en exil, pour des actes commis essentiellement durant la crise postélectorale de 2010-2011 qui avait fait environ 3000 morts. Parmi ces personnes amnistiées figure Simone Gbagbo, épouse de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

(AIP)

tm