mercredi 10 octobre 2018 par Abidjan.net

Le Programme d'appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d'Ivoire (Pasres) poursuit ses actions d'encadrement des acteurs du milieu scientifique ivoirien. Cette fois, ce sont vingt-cinq (25) enseignantes-chercheures de l'université Alassane Ouattara de Bouaké qui sont à l'honneur. Elles bénéficient jusqu'au mercredi 10 octobre 2018 à un atelier de renforcement des capacités sur la rédaction d'un projet de recherche scientifique et recherche de financement. Lundi 8 octobre 2018, à l'ouverture des travaux, Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Pasres, faisait observer que le genre doit occuper une place de choix dans le monde universitaire national à l'effet de porter à la hausse le nombre de chercheures bénéficiaires de fonds alloués par son institution scientifique de coopération ivoiro-suisse. On a seulement 1/3 de femmes bénéficiaires de financement du Pasres pour des travaux de recherche. Il faut inverser la tendance d'ici à 2020.

A défaut, il faut arriver à au moins 40% de taux d'enseignantes-chercheurs bénéficiaires de financement de projets de recherche du Pasres , a indiqué Dr Sangaré Yaya, avant d'indiquer qu'il s'agit ainsi d'aller au développement en se privant de la contribution d'une frange importante du monde scientifique. A savoir, les femmes chercheures. D'où cette formation qui vise, à l'en croire, à renforcer leurs capacités à une démarche méthodologique adaptée à l'élaboration de projet de recherche, au remplissage des formulaires d'appels à projet et à la détermination des guichets de financement des bailleurs de fonds. Il existe une multitude de fonds pour la recherche. Ce qui fait défaut, c'est à la capacité à rédiger des projets qui répondent aux standards et normes en la matière. Cette formation se veut une réponse à ce problème. J'appelle donc les participantes à l'assiduité et à la ponctualité pour en tirer le meilleur profit , a mobilisé le secrétaire exécutif du Pasres, qui avait à ses côtés, le président du comité de pilotage, Pr Georges Biaka Zasséli.

Pour sa part, Pr Lazare Poamé, président de l'Université Alassane Ouattara s'est réjoui de cette formation qu'il a présenté comme étant un apport précieux et inédit . Il a ajouté qu'en renforçant la capacité de rédaction des enseignantes-chercheures, c'est le pouvoir scientifique de la femme que le Pasres renforce. Cela augure de lendemains meilleurs pour notre université , a-t-il apprécié. Notons que la formation de 72 heures, se décline en 6 modules.

C. K. avec Service communication