mardi 23 octobre 2018 par Pôle Afrique

Ce mardi 23 Octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est exprimé devant le Parlement à Ankara, trois semaines après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au sein du consulat d'Arabie Saoudite à Istanbul. Pourtant, face aux réactions mondiales, l'Afrique reste dans le silence.

Après avoir qualifié l'événement d'acte politique , le président turc a ordonné à ce que le commando composé de quinze personnes, venu expressément de Riyad pour exécuter le journaliste critique du régime saoudien, soit jugé à Istanbul. Il a aussi demandé à retrouver le corps du journaliste. Enfin, Erdogan a ajouté que le meurtre avait été planifié et que le système de vidéosurveillance du consulat saoudien avait été désactivé.

Il s'agit d'une opération planifiée, nous avons des éléments solides. Ces quinze personnes venues d'Arabie Saoudite, pourquoi ce sont-elles retrouvées à Istanbul le jour de l'assassinat ? Pourquoi le consulat n'a pas pu être ouvert ? Pourquoi y a-t-il eu autant de réponses contradictoires ? Pourquoi n'arrivons-nous pas à trouver le cadavre ? On nous dit qu'il a été remis à un collaborateur turc. Qui était-il ? L'autorité saoudienne est dans l'obligation de nous dire de qui il s'agit. Ce dossier ne sera pas refermé tant que nous ne saurons pas qui c'est. Nous attendons des réponses a insisté ce mardi le président turc à la tribune du Parlement. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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