lundi 5 novembre 2018 par Pôle Afrique

Abou Drahamane Sangaré, le gardien du temple , comme on le surnomme n'est plus. C'est un coup dur pour l'opposition, qui se prête à une nouvelle configuration. Qui pour mener désormais la résistance au sein de son clan ? Quelle posture pour Affi N'Guessan, qui lui dirige une frange du FPI. Les spécialistes se prononcent.

En si peu de temps, le Front Populaire Ivoirien (FPI) a perdu trois de ses cadres et non des moindres. Le dernier, Abou Drahamane Sangaré, figure de proue de la résistance et ami de longue date de l'ex-Président Laurent Gbagbo, écroué à la Haye depuis plus de 7 ans, a définitivement quitté les siens ce samedi 3 novembre. Les militants du parti sont encore sous le choc et les réactions de la classe politique ivoirienne affluent de partout. Cependant la nature ayant horreur du vide, une remobilisation au sein de son clan est de mise. Selon Geoffroy Kouao Julien, juriste politiste, la ligne du parti ne changera pas.

Nous savons qu'Abou Drahamane Sangaré dirigeait la branche radicale du parti. Et donc tout naturellement après sa mort, ses premiers lieutenants que sont Assoa Adou et Simone Ehivet Gbagbo vont prendre le relais. Il y aura donc une restructuration au sein du parti. Mais rien de plus car je ne pense pas que cette disparition puisse avoir une incidence considérable sur la configuration actuelle du parti. La crise au FPI est si profonde qu'elle ne pourra se résoudre même avec des décès au sein du parti. D'un côté, il y a le clan Affi qui tente de faire le deuil de 2011 pour reconquérir le pouvoir d'Etat et de l'autre celui d'Abou Drahamane Sangaré, qui conditionne sa participation à la vie politique ivoirienne, au retour de Laurent Gbagbo. Comprenez donc que les positions ne vont pas évoluer analyse-t-il. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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