lundi 12 novembre 2018 par Minutes Eco

Dans le cadre de l'initiative Orange corners, un programme à travers lequel le Royaume des Pays Bas ?uvre au développement de l'entrepreneuriat au sein de la jeunesse africaine ; des actions sont entreprises depuis 2017 en Côte d'Ivoire. L'ambassade du Royaume des Pays Bas entreprend des rencontres de discussions interactives intitulées StartIVOIREup , sous forme de sessions plénières animées par des participants influents. Ce fut le cas le vendredi 2 novembre à l'hôtel Tiama, où le Directeur général de l'Agence CI PME, Salimou Bamba, le président de Bloomfield investment corporation, Stanislas Zézé et la directrice exécutive de la Fondation Jeunesse numérique (FJN), Linda Nanan Vallée, se sont retrouvés sur un même plateau. Au centre des échanges auxquels prenait part le DG de la start-up Dothan group, Fabrice Paterne Koffi, le rôle du gouvernement ivoirien dans l'écosystème start-up. Le débat structuré en plusieurs thématiques a donné lieu à des échanges houleux marquant la divergence de points de vue entre les différents acteurs.



Le rôle de l'Etat dans l'écosystème start-up

Le DG de l'Agence CI PME, Salimou Bamba, a d'entrée indiqué que c'est l'Etat qui doit donner la direction, définir comment le secteur privé doit être accompagné afin de lui permettre pleinement le rôle de locomotive de l'économie nationale. L'Etat doit promouvoir la culture entrepreneuriale dans les écoles et universités, au sein de la population, dans l'agriculture, etc. Pour arriver à un résultat probant, elle doit mettre en place un certain nombre d'institutions, car promouvoir l'entrepreneuriat nécessite d'avoir des infrastructures adaptées. Par ailleurs, il revient à l'Etat d'assurer la coordination des actions pour s'assurer que les différents acteurs ? publics ou privés ? intervenant dans la promotion de l'entrepreneuriat travaillent dans le sens des orientations de l'Etat. Pour lui, la multiplicité des acteurs, avec la présence d'incubateurs privés, ne pose pas de problème. Il faut tout simplement encadrer leurs actions en instaurant un cadre de mesures et de coordination de l'action publique. Comme il l'a déjà fait avec les incubateurs privés, Salimou Bamba compte approcher les différents acteurs privés pour qu'ensemble il soit défini d'ici 2019 un cadre de collaborateurs en bonne intelligence. ... suite de l'article sur Minutes Eco