mardi 13 novembre 2018 par RFI

A La Haye, aux Pays-Bas, c'est la reprise du procès devant la Cour pénale internationale de Laurent Gbagbo, ancien chef d'Etat ivoirien, et de Charles Blé Goudé, ex-leader du Congrès panafricain des jeunes patriotes. Tous deux sont jugés pour des faits relevant de crimes contre l'humanité, concernant les violences postélectorales en Côte d'Ivoire en 2010-2011. Ce lundi matin, les avocats de Laurent Gbagbo avaient la parole, et la défense a plaidé l'acquittement. Son argument : le procureur n'a pas suffisamment de preuves.

Pour la défense, le procureur n'est pas parvenu à étayer sa thèse, à savoir l'existence d'un plan commun , élaboré par un cercle restreint , visant à se maintenir au pouvoir. Et c'est pour se maintenir au pouvoir que ce cercle restreint aurait commis des violences contre des civils.

Or pour la défense, l'accusation n'a à aucun moment défini de manière claire la nature de ce plan commun. Pour Me Altit, toute l'accusation s'appuie sur des présupposés mais ne livre aucune preuve directe : C'est le même procédé intellectuel que le procureur a utilisé tout au long de sa réponse écrite et de son exposé oral. ... suite de l'article sur RFI