samedi 17 novembre 2018 par LInfodrome

Simone Gbagbo (à d), n'est pas la préférée de son époux, Laurent Gbagbo qui, depuis la Haye, lui préfère Assoa Adou pour la gestion du Fpi, son parti
Nous l'écrivions il y a quelques jours. Quelque chose se préparait au Fpi. Entre Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo pour le contrôle du Front populaire ivoirien, au lendemain du décès du professeur Abou Drahamane Sangaré.

On le voyait venir. Laurent Gbagbo ne semblait pas vouloir que la direction de son parti échoie à son épouse Simone Gbagbo après le décès de son ami et compagnon de lutte, premier vice-président qui assurait son intérim, en tant que président. Dans une note dont copie est parvenue à la rédaction de linfodrome.ci ce vendredi 16 novembre 2018, l'ex-président ivoirien, depuis sa cellule de la Haye, confirme cette appréhension. Le fondateur du Fpi a tout tranché en ce qui concerne la succession de son intérimaire disparu. Après des séances de travail avec le Président du Comité de Contrôle, le camarade Hubert Oulaye et le Secrétaire Général Assoa Adou, et dans un souci de rassemblement et de repositionnement du Parti, j'ai pris les décisions suivantes : Il n'y a plus d'intérim. J'assume pleinement la direction du Parti. .

En prenant une telle décision, Laurent Gbagbo écarte piubliquement son épouse de la succession à Sangaré. Simone Gbagbo, deuxième vice-présidente dans la direction mise en place par le défunt, est en principe la personnalité à qui il revient de diriger le Fpi en l'absence du président élu. Quand, à l'annonce du décès du président par intérim, la question lui est posée, l'ex-Première dame ne botte pas en touche et répond clairement que le Fpi est un parti bien structuré et organisé. Dès lors, la succession ne posait aucun problème, car l'ordre protocolaire existe, au besoin avec des numéros pour désigner qui il faut pour l'occasion. ... suite de l'article sur LInfodrome