mercredi 21 novembre 2018 par RFI

Depuis la semaine dernière, les avocats de Laurent Gbagbo, l'ancien président ivoirien, et son coaccusé, Charles Blé Goudé, ex-leader des Jeunes patriotes, poursuivis pour crimes contre l'humanité durant la crise post-électorale de 2010-2011, plaident leur acquittement devant la Cour pénale internationale. Ils se sont appuyés sur les témoignages les plus importants de l'accusation, les témoins de l'intérieur au sein de l'appareil sécuritaire, pour resituer le contexte et dégager toute responsabilité de leur client. Parmi ces témoignages, celui du général Philippe Mangou.

L'accusation présentait le témoin numéro 9, le général Philippe Mangou, comme son témoin clé. Ancien chef d'état-major des armées au moment de la crise, son témoignage devait apporter des éclairages au procès sur la manière dont les autorités ont géré chaque incident de la crise post-électorale. Mais les informations fournies par ce haut gradé semblent plutôt servir à la défense. ... suite de l'article sur RFI