vendredi 23 novembre 2018 par L'intelligent d'Abidjan

La Côte d'Ivoire prendra part du 02 au 14 décembre 2018 à la Cop 24 à Katowice en Pologne. Avant le départ, Joseph Séka Séka, ministre de l'Environnement et du Développement durable a eu une rencontre d'échanges avec plusieurs structures le jeudi 22 novembre 2018 à l'auditorium de la primature.

Lors de cette rencontre pour les derniers réglages avant le départ Joseph Séka Séka a rappelé la nécessité absolue de prendre en compte la dimension climatique pour atteindre l'émergence de la Côte d'Ivoire souhaitée par le Président de la république Alassane Ouattara. "Cette Cop sera l'occasion pour nous de réaffirmer notre engagement aux côtés des pays du monde entier à relever le défi du changement climatique. L'émergence tant souhaitée ne sera possible sans la prise en compte de l'aléa climatique. C'est pourquoi je vous exhorte à maintenir la mobilisation pour permettre à notre pays de bénéficier pleinement des opportunités qui s'offriront dans cette nouvelle ère qui s'ouvre avec cet Accord de Paris. Cependant, nous ne devrons pas perdre de vue nos priorités et nos attentes qui peuvent se résumer en 4 points: le renforcement des capacités des parties prenantes, la mise en ?uvre des initiatives d'envergure régionale, la mobilisation des ressources financières et le partage d'expérience" a souhaité Joseph Séka Séka. Il a réaffirmé la volonté du Gouvernement ivoirien à poursuivre ses efforts pour la lutte contre le changement climatique. "La Côte d'Ivoire est disposée à contribuer aux succès de cette Cop 24. L'opportunité nous est donnée d'aller plus loin dans nos efforts en matière de lutte contre les changements climatiques. Nous devons sans plus tarder la saisir" a conseillé le ministre.

Aka Aouélé, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique a traduit ses inquiétudes sur les effets du changement climatique à l'horizon 2050. "Le changement climatique influe sur les déterminants sociaux et environnementaux de la santé. En 2030-2050, on s'attend à ce que le changement climatique entraine près de 250 000 décès supplémentaires par an du à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur (...) La lutte contre le réchauffement climatique sera un cheminement long et difficile"

Ernest F