vendredi 30 novembre 2018 par AIP

Abidjan, La directrice du Programme national de prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables du fait du VIH/Sida (PN-OEV) logé au sein du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Dr Amethier Solange, plaide pour la multiplicité des centres sociaux au regard du nombre croissant d'enfants concernés.

Nous sommes satisfaits du fait que le gouvernement ait mis en place un programme qui puisse s'occuper de cette tranche de vulnérables. 15 ans après nous sommes passés de 55 000 à 115 000 OEV. Mais cela ne suffit pas parce qu'il n'y a pas assez de centres sociaux sur toute l'étendue du territoire, a déploré Dr Améthier lors de la célébration des 15 ans de l'institution marquée par des journées portes ouvertes.

Améthier Solange souhaite non seulement accroître les centres sociaux mais également le nombre d'assistant social pour mieux fonctionner.

Pour qu'un centre social fonctionne correctement, il faut au moins 17 personnes. Vous vous rendez compte qu'il y a 3, 4 voire 8 personnes qui travaillent alors qu'il y en a qui sont bien formés mais encore à la traine, a-t-elle ajouté sans occulter le manque criard de matériel.

Procédant à l'ouverture de ces journées, la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Bakayoko-Ly Ramata a remercié les partenaires techniques notamment l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Plan présidentiel d'urgence américaine pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) qui appuient son département dans l'offre de service aux orphelins et autres enfants rendus vulnérables (OEV) et à leurs familles.

Bakayoko-Ly a estimé que ces journées portes ouvertes constituent une occasion pour informer les populations sur la thématique des OEV afin d'apporter la réponse à toutes leurs préoccupations, exhortant les participants à s'impliquer au cours des conférences et panels.

Initiées pour améliorer la visibilité du PN-OEV, à l'occasion de la célébration des 15 ans de la structure, ces journées seront suivies, vendredi, d'une table ronde avec les bailleurs de fond.

(AIP)

bsb/tm