vendredi 4 janvier 2019 par RFI

Le ministère ivoirien de l'Intérieur a annoncé la mise sous tutelle préfectorale temporaire de cinq communes dont les conseils municipaux n'ont pu être installés au 31 décembre 2018, date d'expiration du mandat des précédents. Quatre localités, Grand-Bassam, Port-Bouët, Rubino et Booko attendent en effet que la Cour suprême statue sur les recours déposés par les différents candidats aux élections municipales partielles du 16 décembre dernier. Le cas est un peu différent pour la commune du Plateau, elle aussi mise sous tutelle. Et cette décision fait polémique. Le PDCI, qui a remporté le quartier d'affaires d'Abidjan, est vent debout.

Une décision illégale et illégitime , c'est ainsi que le PDCI qualifie la mise sous tutelle préfectorale de la commune du Plateau à Abidjan. Ce mercredi 2 janvier, aux abords de la mairie du quartier d'affaires, la police a brièvement fait usage de gaz lacrymogène pour disperser quelques dizaines de partisans du maire élu, venus protester contre l'installation de la délégation présidée par le préfet d'Abidjan.

Le riche quartier du Plateau avait fait l'objet d'une bataille acharnée lors des municipales du 13 octobre entre le candidat du RHDP Patrice Sawegnon et celui du PDCI, Jacques Ehouo. Ce dernier l'avait finalement emporté avec 60,5% des voix. ... suite de l'article sur RFI