mardi 15 janvier 2019 par Jeune Afrique

La Cour Pénale Internationale doit se prononcer ce mardi sur une demande de non-lieu et une demande de libération provisoire de l'ancien président ivoirien et de son co-accusé, son ex-ministre Charles Blé Goudé.

C'est un instant auquel rêvent les partisans de Laurent Gbagbo depuis son arrestation, le 11 avril 2011. Plus que jamais, ce mardi 15 janvier, ils sont pleins d'espoir.

Huit années après la chute de l'ancien président ivoirien, interpellé dans le bunker de sa résidence présidentielle, trois ans après le début de son procès pour crimes contre l'humanité devant la Cour Pénale Internationale (CPI), la juridiction doit rendre deux décisions capitales à 11 heures, heure de La Haye (GMT+1).

Preuves insuffisantes

D'une part, elle doit se prononcer sur une demande de non-lieu, déposée par la défense en juillet dernier. Alors que l'audition des 82 témoins de l'accusation s'est achevée, que des milliers de documents, de vidéos et d'archives de cette affaire tentaculaire ont été présentés, les avocats de Laurent Gbagbo et de son co-accusé, l'ex-ministre Charles Blé Goudé, estiment que les preuves ne sont pas suffisantes et le dossier trop léger. ... suite de l'article sur Jeune Afrique