jeudi 24 janvier 2019 par AIP

Abidjan, Une vingtaine d'éditeurs de presse et de journalistes ont entamé jeudi, une formation dans les locaux de l'Agence Ivoirienne de Presse (AIP), pour renforcer leurs capacités à la maitrise de l'écriture web et à la rentabilisation des journaux en ligne.

Les participants ont principalement été instruits sur les outils physiques et digitaux du journalisme. Pour le formateur principal, Fulbert Koffi, les journalistes doivent revoir leur manière de fournir les informations et s'adapter au numérique, qui de plus en plus, s'impose à notre époque .

Il a expliqué que le minimum pour un support en ligne est de trouver un agrégateur (qui permet les mises à jour d'un site web) et un nom de domaine (qui doit être renouvelé chaque année). Sur ce point, il est conseillé de prendre les extensions de noms pour ne pas être défavorisé plus tard. Par exemple, les adresses telles que ci , org , net , com (aip.ci, aip.org, aip.net, ou encore aip.com) doivent être achetées par l'AIP, pour éviter toutes confusions avec des entreprises qui peuvent avoir les mêmes initiales.

Prendre ensuite un hébergement volumineux qui comprendra des espaces pour les photos et les vidéos, afin d'éviter les soucis techniques. Aussi, la charte graphique du site doit être captivante en termes de design, de rubriques (sept au maximum) et de lisibilité.

Pour le formateur en second, Didier Assoumou, pour attirer les annonceurs, et donc rendre visible et viable le journal en ligne, il faut utiliser les mots-clés d'une actualité et les intégrer dans les différentes parties d'un article (le titre, le chapeau et la chute de l'article). De telle sorte que lorsqu'un internaute entame une recherche sur un sujet, dans un moteur de recherche donné, notre support soit proposé en première ligne et sera visité. Car c'est le nombre de vues qui attire les annonceurs et ainsi, apporte des fonds au journal. Aussi, pour être toujours dans l'actualité brûlante, il est conseillé d'avoir des sites d'alertes (google arlets ou yahoo !) qui sont des outils de veille pour avoir des informations.

Au cours de cette formation, les participants sont tous unanimes sur le fait que les supports d'information en ligne doivent dorénavant mettre l'accent sur les vidéos, les audio et les photos (à travers les sites tels que youtube, soundcloud ou encore adobephotoshop et ne pas se contenter seulement des réseaux sociaux tels que facebook, twiter).

Surtout, il faut que les journalistes soient promptes dans la mise en ligne des articles. Ainsi, lors d'un événement, le reporter doit procéder par des flashs publiés et actualisés, tout au long du déroulement de l'évènement, avec si possible, des photos et vidéos, jusqu'à l'article complet. Pour cela, il faudra avoir des équipements très performants, recommandent-ils.

Ce séminaire qui se termine vendredi, est une initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) qui a initié une série de formation pour le renforcement des capacités des animateurs des entreprises de presse écrite, audiovisuelle et numérique.

(AIP)

tls/fmo