lundi 4 fevrier 2019 par RFI

Si les soutiens purs et durs de l'ancien président ivoirien et de son ministre s'insurgent contre les contraintes liées à leur libération, le FPI se réjouit. Pour les cadres du parti, la liberté même restreinte de Laurent Gbagbo lui permettra de mieux communiquer sa volonté et ses directives, alors que sa formation politique est minée par les divisions.

Une fois installé en Belgique, ce sera sûrement l'une des priorités de Laurent Gbagbo : recoller les morceaux du Front populaire ivoirien (FPI). Le parti fondé par l'ex-président traverse une crise de leadership depuis 2015, et fait face à une section dissidente, dont fait partie l'ex-première dame Simone Gbagbo.

Pour le vice-président du FPI, Augustin Komoé Kouadio, la libération de l'ancien président devrait marquer la fin de la fracture. Il aura beaucoup plus la latitude de parler même si sa parole est contrôlée. Mais déjà, il pourra parler aux responsables du FPI, estime-t-il. La sortie de Laurent Gbagbo va accélérer le mouvement d'unification du FPI pour reconquérir le pouvoir. ... suite de l'article sur RFI