mardi 5 mars 2019 par Jeune Afrique

Les enseignants de l'enseignement supérieur ont timidement repris le chemin des amphithéâtres le 4 mars, après six semaines de grève, alors que les élèves de nombreuses écoles primaires et secondaires regagnaient leur domicile, faute d'enseignants. Ces derniers ont pour la plupart choisi de continuer la grève, malgré certains appels à la reprise.

À l'école primaire du quartier Siporex, dans la commune populaire de Yopougon (Abidjan), des élèves en uniforme jouent dans la cour à la mi-journée, ce lundi. Les salles de classe dans cette école publique sont restées closes. En effet, à l'appel de la Coordination des syndicats du secteur éducation-formation de Côte d'Ivoire (Cosefci), les enseignants du primaire et du secondaire sont en grève, depuis six semaines. Dimanche, un groupe de responsables de l'Intersyndicale de l'enseignement préscolaire et primaire de Côte d'Ivoire (Iseppci) qui avait rejoint le mouvement, avait appelé à la reprise des cours, à l'issue d'une rencontre avec Kandia Camara, ministre de l'Éducation nationale. Un appel partiellement entendu.

La quasi-totalité des classes dans le primaire comme au secondaire sont restées fermées, ce lundi , confie Pacôme Attaby, porte-parole de la Cosefci, qui annonce une assemblée générale mercredi pour décider de la conduite à tenir. Du côté des autorités de l'Éducation nationale, l'on se félicite de la reprise progressive des cours, même si l'on reconnaît que la grève n'a pas été suspendue dans de nombreux établissements scolaires. ... suite de l'article sur Jeune Afrique