mardi 12 mars 2019 par AIP

Abidjan- Vingt-quatre partis politiques de l'opposition ivoirienne proposent que le président de la Commission électorale indépendante soit une personnalité proche de la société civile.

"Nous partis politiques de l'opposition ivoirienne proposons, notamment, le présidence de la Commission chargée des élections par une personnalité de la société civile recrutée par appel à candidature avec des vice présidents, également recrutés par appel à candidature", a déclaré, lundi, le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Maurice Kacou Guikahué, à l'issue d'une réunion des partis de l'opposition, lundi à Abidjan.

Pour Maurice Kakou Guikahué, seule une personnalité neutre peut éviter d'être soupçonner de collusion ou de favoriser des intérêts partisans. " Cette personne pourra ne pas être subordonné aux institutions", a réitéré le secrétaire général du Rassemblement pour la Paix (RPP), Ouattara Gnonzié.

Ces partis souhaitent, notamment, qu'une structure d'appui à la commission centrale, dite d'exécution soit pilotée par un secrétaire général et des chefs de départements recrutés par appel à candidature pour l'exécution, au niveau central des opérations électorales.

Et les représentants de l'administration et des institutions de la République bénéficieront d'un pouvoir de contrôle et d'inspection des élections , au niveau central et local. Une véritable autonomie administrative et financière, des pouvoirs de décision, d'investigation , de saisine des juridictions compétentes et de réquisition des forces de défense doit être attribués à cette commission électorale.

" La dénomination de cette commission chargée de souvenirs douloureux" doit être revue également, a estimé le secrétaire exécutif en chef du PDCI, lors de cette conférence de presse, qui s'est ténue au siège du PDCI à Cocody.

Le dialogue politique entre les partis politiques ivoiriens voulu par le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, pour la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) en vue de l'élection présidentielle de 2020, a débuté le 21 janvier dernier.

Le 1er mars, les partis de l'opposition de l'opposition ont déposé par écrit, une contribution unique de leurs propositions au gouvernement relativement à la recomposition de la CEI.


nmfa/tm