jeudi 14 mars 2019 par Fraternité Matin

Selon les données de l'Université des Nations unies, la planète rejetterait chaque année près de 50 millions de tonnes de déchets électroniques -téléphones portables, ordinateurs, électroménager-.

Si rien n'est fait, ces déchets pourraient presque doubler pour atteindre 120 millions de tonnes d'ici 2050.

Cette accumulation de déchets électroniques pose déjà un grave problème car ceux-ci sont dangereux. En effet, des millions de personnes sur tous les continents, travaillent à l'élimination des déchets électroniques, dont une grande partie dans des conditions de travail nuisibles à la santé et à l'environnement. L'Afrique en général, et la Côte d'Ivoire en particulier sont aussi durement sollicitées, et doivent faire face à la mafia de multinationales avides de gains illicites contournant des réglementations de plus en plus strictes dans le monde développé pour exporter ces rebuts dangereux dans les pays en développement.

Il existe pourtant des moyens licites de gérer le problème des déchets électroniques (ou E-Déchets). Outre la nécessité d'inscrire l'industrie des équipements électroniques et électriques dans le registre de l'économie circulaire, ce qui permettrait de générer moins de déchets, l'avènement d'une vraie industrie du recyclage permettrait de sortir de l'économie souterraine mortifère, pour valoriser au mieux ces déchets, tout en limitant de façon drastique les atteintes à l'environnement et à la santé. ... suite de l'article sur Fraternité Matin