lundi 25 mars 2019 par Jeune Afrique

Le manque d'infrastructures, le nécessaire engagement du secteur privé, les entraves encore importantes à la libre-circulation des personnes... Autant d'obstacles à dépasser pour que la zone de libre-échange continentale devienne une réalité, ont estimé des personnalités telles que Paul Kagame, Carlos Lopes ou encore Naguib Sawiris, lors de l'ouverture des débats du Africa CEO Forum.

Il y a un an, 44 pays annonçaient leur intention de former ensemble la Zone économique de libre-échange continentale (Zlec), et depuis, 21 États l'ont ratifiée, mais énormément reste encore à faire , a rappelé dès l'ouverture de l'Africa CEO Forum, le 25 mars à Kigali, le chef d'État rwandais, Paul Kagame, pour qui une large part des difficultés à la mettre en place viennent de la politique.

Le président rwandais a notamment évoqué les tensions actuelles entre son pays et l'Ouganda qui ont un impact négatif sur le commerce régional et les économies des deux États. Les frontières africaines, héritées de la colonisation, sont artificielles, il nous faut parvenir à les dépasser , a estimé Sahle-Work Zewde, la présidente éthiopienne, dont le pays est le 21e à avoir ratifié dernier l'accord de création de la ZLEC, en février. ... suite de l'article sur Jeune Afrique