mercredi 6 fevrier 2019 par AIP

Abidjan- Une étude présentée mercredi, lors de la cérémonie officielle la journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF), révèle que les Mandés du Nord de la Côte d'Ivoire pratiquent plus l'excision avec un taux de prévalence de 60,7%.

Présentant les résultats de cette étude, le directeur de la communication et de la mobilisation du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CNLVFE), Koffi Socrate a souligné que l'excision du capuchon et du clitoris. L'excision partielle ou totale des petites lèvres sont les plus pratiquées dans le pays.

Le Nord-Ouest est plus touché par l'ampleur du phénomène avec une prévalence de 75,2%. Les femmes âgées de 40 à 44 ans sont les plus touchées avec 42, 9% de taux de prévalence, a indiqué M. Koffi. Il s'est réjoui de la réduction du phénomène chez les plus jeunes, avec un taux de prévalence de 27,4% chez les filles âgées de 15 à 19 ans.

Il a également relevé que les mutilations génitales féminines sont plus fréquentes chez les musulmans avec 61% de taux de prévalence, 11,8% chez les chrétiens, 48,5% chez les animistes et 12,9% dans les autres religions.

Selon l'Institut national de la statistique (INS), le taux de prévalence des mutilations génitales féminines au niveau national était de 36,7% en 2016.

bsb/cmas