mardi 9 avril 2019 par Fraternité Matin

Pour ces défenseurs des droits de l'homme, l'amnistie place la Côte d'Ivoire en porte à faux avec ses obligations et engagements internationaux.

Le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, disait qu'il n'y a pas de sacrifice trop grand pour la paix. C'est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j'ai procédé, ce lundi 06 août 2018, à la signature d'une ordonnance portant amnistie.

Cette amnistie bénéficiera à environ huit cents (800) de nos concitoyens, poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l'Etat commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation de serment en qualité de Président de la République . Extrait de l'adresse à la nation du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara à l'occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance.

Dans un communiqué en date du 8 avril, des organisations membres de la Fidh ont indiqué avoir saisi la Cour suprême ivoirienne demandant l'annulation de l'ordonnance d'amnistie du 6 août 2018.

La note précise que le recours en annulation a été déposé le 4 avril 2019. ... suite de l'article sur Fraternité Matin