mercredi 10 avril 2019 par RFI

En Côte d'Ivoire, trois organisations de défense des droits de l'homme, membres de la FIDH, déposent un recours en excès de pouvoir devant la Cour suprême contre l'ordonnance d'amnistie prise par le président Alassane Ouattara en août 2018. Une amnistie qui a visé plusieurs centaines de personnes, dont Simone Gbagbo, condamnée pour atteinte à la sûreté de l'État.

On a écrit au président de la République pour lui signifier que le recours gracieux qu'on lui adressait était pour lui signifier que l'ordonnance d'amnistie qu'il avait prise était illégale. Willy Neth, vice-président de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme, la Lidho, ne mache pas ses mots.

Il faut dire que pour les trois organisations qui ont déposé un recours contre l'amnistie prononcée par Alassane Ouattara, cette décision allait à l'encontre du droit des victimes à la justice et donc de la réconciliation. Depuis 2011-2012, ils n'ont cessé de dire que la vraie réconciliation ne pourra se faire que sur la base de la justice . ... suite de l'article sur RFI