mercredi 13 fevrier 2019 par Minutes Eco

La quatrième revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) en Côte d'Ivoire, édition 2018, s'est déroulée le 31 janvier 2019 à Abidjan. Les conclusions des travaux menés par les experts du 20 au 24 juillet 2018 ont été consignées dans un mémorandum qui a été l'objet d'échanges au 20ème étage de l'immeuble Sciam, entre la délégation de la commission de l'Uemoa conduite par son président Abdallah Bouréima et des membres du gouvernement ivoirien. Notamment le ministre de l'Economie et des Finances, Adama Koné, le ministre de l'Agriculture, Sangafowa Coulibaly et le secrétaire d'Etat chargé du Budget et du Portefeuille de l'Etat, Moussa Sanogo. A l'issue des travaux, et conformément aux dispositions de l'acte additionnel de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement du 24 octobre 2013 à Dakar, il revenait au président de la commission de l'Uemoa et au ministre de l'Economie et des Finances de rendre compte des résultats au Premier ministre Amadou Gon Coubaly, le même jour à la Primature. Mais avant le démarrage de la revue, avec la présentation du projet de mémorandum par Mamadou Makhtar Diagne, commissaire de l'Uemoa en charge du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure, le président Abdallah a annoncé que les résultats étaient plus ou moins satisfaisants. A l'issue de l'évaluation, il ressort qu'en 2018 la Côte d'Ivoire affiche un taux de mise en ?uvre de 69% contre 65% en 2017 , avait-il déclaré.

Selon le ministre Adama Koné, les réformes mises en ?uvre visent à préserver les acquis réalisés, accélérer le processus d'intégration sous-régionale et consolider notre marché régional commun, des défis importants restent encore à relever. Il s'agit notamment du faible taux des échanges intra-communautaires dans l'Union (de 9.6 % en 1996 à 16.1 % du total des échanges en 2018) et des nombreux contrôles sur les corridors, des prélèvements illicites et autres faux frais ainsi que des longs délais pour le transport des marchandises. Il y a également les distorsions en matière de concurrence et, en particulier, des difficultés pour certaines entreprises à avoir accès aux marchés, notamment publics, de certains pays de l'Union ... suite de l'article sur Minutes Eco