jeudi 14 fevrier 2019 par AIP

Divo ? Un festival pour la promotion de la création cinématographique locale a ouvert ses portes mercredi à Divo par un point presse animé par l'initiateur du Festival de cinéma du Lôh-Djiboua (Fescilod), Elie Oko.

Nous voulons montrer aux yeux du monde que le Lôh-Djiboua peut faire de bonnes choses en matière de cinéma , a affirmé M. Oko qui a ajouté qu'à la faveur de cette rencontre, il y aura des ateliers de formation en diction et en techniques modernes d'audiovisuel.

Un film sur les méfaits de l'immigration irrégulière tiendra la vedette du Fescilod et sera projeté à Lakota et Guitry avant l'apothéose prévue samedi à Divo en présence de nombreux officiels.

Notre Festival veut aussi sensibiliser car on n'a pas besoin d'aller en Europe pour réussir dans la vie. On peut se réaliser au pays, pourvu qu'on accepte d'oser , a expliqué Elie Oko.

Le Fescilod veut également contribuer à la renaissance culturelle de la région, jadis terre pourvoyeuse de grands talents nationaux dans les domaines de l'art.

Nous voulons amener les uns et les autres à prendre la culture à bras-le-corps surtout dans le Lôh-Djiboua parce que nous savons que d'ici sont parties de grandes vedettes nationales qui, en son temps, ont bénéficié de l'appui des autorités , a-t-il dit.

Avec le Djaka festival, le Lolo carnaval, la Nuit de la communication et maintenant le Fescilod, la région du Lôh-Djiboua est en passe de réussir sa renaissance culturelle, en attendant de se refaire une santé dans les autres domaines conformément à la volonté de son président, Rolland Zakpa Komenan.

gso/cmas