dimanche 24 fevrier 2019 par Partis Politiques

Camarades membres du Secretariat General,
Camarade president du Comite, de Contrôle et les membres du
Comite de Contrôle,
Camarades Secretaires Generaux de Federation,
Camarades presidents des partis membres de l'AFD,
Honorables Deputes, Presidents et Vice-Presidents de Conseil Regional, Maires et Adjoints aux Maires, Conseillers Regionaux, et Conseillers Municipaux,
Camarades Militantes et Camarades Militants,
Honorables Invites,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis de la presse nationale et internationale,

Nous sommes reunis ce jour pour sacrifier à l'une des rares traditions universellement admise, qui veut qu'à l'occasion du nouvel an, des hommes et des femmes qui vivent ensemble, partagent une cause commune et entretiennent des relations de diverses natures, echangent des v?ux, pour d'une part se feliciter des relations harmonieuses et des satisfactions qui ont marque l'annee ecoulee, d'autre part prendre ensemble des engagements pour l'annee nouvelle.

En ce moment solennel de partage, je sais que chacun et chacune d'entre vous, camarades militants et militantes, ressentez comme moi, une grande tristesse en raison de l'absence remarquable à nos côtes des camarades Vice-presidents Abouo-N'dori Raymond et Marcel Gossio, brutalement arraches à notre affection en 2018. En hommage à ces illustres disparus et en celui des camarades Aboudrahaman Sangare, Seri Bailly et de tous les autres camarades decedes en 2018, je vous prie, camarades militants et militantes, honorables invites, Mesdames et Messieurs, de bien vouloir observer une minute de silence.

Je vous remercie.

Je me rejouis de votre presence massive et distinguee et je salue de façon particulière la presence des personnalites politiques et institutionnelles, notamment nos amis les leaders des partis membres de l'AFD qui nous font l'amitie d'honorer de leur presence cette ceremonie.

Je voudrais associer à ces salutations Madame Antoinette KOUKOUGNON-NOGBOU, Presidente du Parti Ecologiste, presente à cette ceremonie.

Mesdames et Messieurs,

Ce debut d'annee 2019 est marque par un evenement heureux qui rejouit non seulement les militants et militantes du FPI, mais egalement la majorite des Ivoiriens. Il s'agit de la decision d'acquittement rendue le 15 janvier 2019 par la Cour Penale Internationale au profit du President Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Ble Goude. Même si, nos deux compatriotes ne jouissent pas pour le moment d'une liberte totale leur permettant de rentrer en Côte d'Ivoire, la decision de la CPI nous soulage et comble de joie la grande majorite des Ivoiriens ainsi que les nombreux africains qui ont vecu la deportation à La Haye du president Laurent Gbagbo et de Charles Ble Goude comme une offense à la justice, à la souverainete des Nations et à la dignite humaine. Pour le Front Populaire Ivoirien en particulier, cette decision est particulièrement salutaire, en ce qu'elle rend toute dissidence sans objet et cree les conditions de l'unite du parti.

Au plan international, l'annee 2018 a ete marquee par d'importants evènements qui ont impacte l'etat du monde et brouille les perspectives politiques, economiques et sociales des Etats. Malgre les progrès technologiques et l'amelioration subsequente des conditions de vie des populations, la gouvernance internationale montre chaque jour ses limites à faire face aux defis lies à la mondialisation, à la paix et à la securite internationale, à la pauvrete dans le monde, au rechauffement climatique, à l'immigration, etc.. Les errements de l'Europe qu'illustrent la gestion laborieuse du Brexit anglais, la defiance des gilets jaunes à l'egard du gouvernement MACRON en France ainsi que les shutdown repetitifs aux Etats Unis, la crise au Venezuela, les relations commerciales tumultueuses entre les USA et la Chine d'une part, les USA et l'Europe d'autre part sont autant de signaux qui revèlent les balbutiements de la gouvernance mondiale.

Dans ce contexte international incertain, il convient de saluer la baisse de la tension entre les Etats-Unis et la Coree du Nord qui semblent privilegier desormais le dialogue au detriment de l'escalade verbale et militaire. C'est aussi le lieu de saluer en Afrique l'alternance pacifique du pouvoir en Republique Democratique du Congo (RDC) à travers l'election à la magistrature suprême le 30 decembre 2018 de notre camarade, le President Felix Tshisekedi. Le Front Populaire Ivoirien a ete particulièrement honore par les nouvelles autorites qui ont bien voulu m'associer à la ceremonie d'investiture du nouveau President elu aux côtes d'illustres personnalites dont des Chefs d'Etat et de gouvernement.

Que dire de la Côte d'Ivoire ? En 2017, je disais que le pays etait en faillite sur les plans politique, economique, social et culturel. Aujourd'hui, il est en decomposition.

En 2018, de nombreux compatriotes ont ete victimes de la politique antisociale du gouvernement, notamment à travers les deguerpissements sauvages des populations et de la gestion approximative des inondations qui ont endeuille de nombreuses familles.

En 2018, les difficultes auxquelles les Ivoiriens sont quotidiennement confrontes dans les secteurs de la sante et de l'education se sont aggravees. Les hôpitaux publics sous equipes et desorganises sont devenus de veritables mouroirs, avec moins d'un medecin pour 1000 habitants, moins d'un lit d'hôpital pour 1000 habitants, un budget de sante representant seulement 5% du budget general de l'Etat, soit 1% du PIB et donc très loin des normes internationales, etc...

La crise de l'ecole est le symbole de la faillite nationale. Depuis plusieurs annees le système educatif est dans une instabilite chronique. Au point où personne ne sait exactement à quel moment commence l'annee scolaire et universitaire et quand elle s'achève. Depuis le debut de l'annee 2019, l'ecole ivoirienne est paralysee, du primaire au Superieur. Dans l'enseignement primaire et secondaire, les revendications des enseignants portent sur leurs indemnites de logement, la suppression des cours du mercredi, le relèvement des primes liees aux examens, la revalorisation des primes des copies des examens à grand tirage, le reclassement des Instituteurs Adjoints (IA) en Instituteurs Ordinaires (IO), la revalorisation de l'indice referentiel de base du traitement fixe à 233,44 francs et inchange depuis 1960, enfin l'amelioration de leurs conditions generales de travail.

Dans l'enseignement superieur, les enseignants reclament le paiement de leurs arrieres d'heures complementaires, particulièrement à l'Universite Felix Houphouët-Boigny, l'amelioration de leurs salaires et de leurs indemnites de logement, de leurs primes de recherche, le relèvement du taux de leurs heures complementaires. Les enseignants denoncent egalement la suppression des cours d'anglais, d'informatique et des sorties pedagogiques en première et deuxième annee d'universite. Ils ne comprennent pas et n'acceptent pas le manque criard d'infrastructures pedagogiques, à savoir : amphitheâtres, equipements et produits de laboratoires, salles de TD et de TP, WIFI, Bibliothèques numeriques, materiels didactiques, etc.

Ce chapelet de revendications expose dans toute sa gravite le drame de l'Ecole ivoirienne. Il derange et met mal à l'aise les autorites academiques et politiques depourvues de tout projet politique pour l'ecole et habituees aux discours laudateurs et à l'auto celebration.

Aux preoccupations des enseignants, elèves et etudiants, le regime de monsieur Alassane Ouattara oppose le mepris et la repression policière et judiciaire.
En septembre 2018, tous les enseignants, membres du Bureau Executif National de la CNEC, section Cocody ont vu leurs salaires suspendus. Pire, onze (11) enseignants ont fait recemment l'objet des sanctions disciplinaires suivantes :

? la revocation de Johnson Kouassi, Secretaire General de la CNEC et de trois autres membres du syndicat.
? une suspension d'une annee avec interdiction d'accès au campus universitaire à l'encontre de cinq autres membres du syndicat.
? une suspension de six mois pour deux autres membres.

Non satisfait de ces mesures administratives attentatoires à la liberte syndicale, le regime Ouattara s'est lance dans la repression judiciaire en procedant à des arrestations et à l'incarceration de responsables syndicaux dont le Secretaire general de la Coordination nationale des enseignants du superieur et de la recherche (CNEC).

Je saisis la presente occasion pour condamner avec la plus grande fermete l'arrestation des leaders syndicaux et demander leur liberation immediate et sans conditions. J'assure tous les enseignants victimes de violation flagrante de leurs droits fondamentaux et de brimades indignes et injustifiees, de la solidarite et du soutien sans faille du Front Populaire Ivoirien.

J'en appelle au sens de la responsabilite du gouvernement et l'invite à creer les conditions de la paix dans le système educatif, d'une part en rapportant toutes les decisions de suspension et de revocation visant les leaders syndicaux et d'autre part en privilegiant le dialogue avec les acteurs du système educatif en vue de trouver des solutions urgentes à leurs revendications. Il faut refonder l'Ecole pour refonder la Republique car l'Ecole est l'educatrice aux valeurs de la Republique et la matrice de la societe.

Face à la gravite de la situation, il convient ici et maintenant d'assainir le portefeuille des interventions gouvernementales pour degager les ressources budgetaires necessaires pour faire face aux besoins urgents de l'Education nationale et de l'Enseignement Superieur.

Je propose d'orienter vers l'Education nationale les 15 milliards F CFA finances par le tresor public dans l'enveloppe de 56 milliards du budget 2019 affectes au projet d'amenagement de la baie de Cocody, cense être un projet prive. Il est possible de ponctionner 10 milliards sur les 95 milliards du budget de la Presidence au profit de l'Education nationale et de l'Enseignement superieur. En outre le resserrement des ministères pour les passer de 41 à l'heure actuelle à 32, format de 2015, permettrait d'economiser au moins 10 milliards.

Par ailleurs, l'enjeu de la rehabilitation du système educatif exige que l'Etat se passe d'institutions budgetivores telles que le Senat, la Mediature ce qui feraient economiser quelques milliards. D'autres economies sont possibles à la suite d'un audit approfondi du budget.

Au total, il est possible de degager ici et maintenant au moins 40 milliards pour faire face de façon urgente aux revendications des enseignants, elèves et etudiants et pour ramener la paix à l'ecole.

Mesdames et Messieurs,
Chers camarades,

La crise dans le secteur de l'education n'est malheureusement pas la seule dans notre pays. Je pourrais même dire que toute la societe ivoirienne est en crise par la faute d'un regime frappe de surdite et de cecite et dont la seule preoccupation est de se maintenir au pouvoir.

Les difficultes d'accès des Ivoiriens à l'eau potable se sont aggravees en 2018, debouchant sur des manifestations de colère des populations qui en sont victimes. La cherte de la vie qui a ete à l'origine des manifestations de rue en 2017 n'a pas trouve de reponse en 2018 comme espere. De façon generale, les Ivoiriens ont du mal à se trouver un toit decent et à se nourrir convenablement.

Au plan politique, le Chef de l'Etat s'est resolu à liberer les prisonniers de la crise postelectorale dont Mme Simone GBAGBO, par une ordonnance discriminatoire portant amnistie le 6 août 2018. Mais, comme d'habitude, le pouvoir est reste sourd aux nombreux appels à la liberation des militaires incarceres pour les mêmes motifs que ceux qui ont justifie l'emprisonnement des civils. Plus grave, la tendance dictatoriale du regime de Monsieur Alassane Ouattara s'est confirmee en 2018 à travers la caporalisation de toutes les Institutions de la Republique, le musellement de la classe politique, la destabilisation voire le demantèlement des partis politiques significatifs et les graves violations des droits humains.

C'est à coup de menaces, d'intimidations et de chantages ehontes qu'il veut bâtir une nouvelle coalition politique à sa solde (RHDP) pour prendre le pays en otage et preparer un passage en force à l'election presidentielle de 2020. Nous ne devons pas le laisser faire. Monsieur Alassane Ouattara n'est pas concerne par l'election presidentielle de 2020. La constitution l'en empêche, sa parole et son honneur le lui interdisent. C'est vrai que la loi et la verite sont les ennemies jurees de monsieur Ouattara et qu'avec elles, il est en conflit permanent, mais en 2020, ils seront reconcilies au nom de la Côte d'Ivoire.

Maintenant, qu'après avoir perdu Henri Konan Bedie son bras droit, il vient de se debarrasser de Soro Guillaume son bras gauche, les conditions sont reunies pour le sursaut national qui mettra fin à la dictature, à la mauvaise gouvernance, à la division et à la misère des Ivoiriens. C'est pourquoi, j'appelle à la formalisation sans delais de la plateforme des partis politiques et des personnalites de l'opposition proposee par le president Henri Konan Bedie. Le climat de confiance, de convivialite dans lequel travaillent à l'heure actuelle nos representants respectifs pour
elaborer une proposition commune de reforme du cadre juridique et institutionnel des elections, nous rassure quant à l'aboutissement imminent de ce projet.

Mesdames et Messieurs,

En ce qui concerne le Front Populaire Ivoirien, trois evènements majeurs ont marque la vie de notre parti en 2018. Il s'agit de la grande mobilisation à l'occasion de la fête de la Liberte, de l'organisation du quatrième congrès ordinaire de notre parti et de notre participation aux elections municipales et regionales.

Ces evènements ont ete l'occasion pour le FPI de confirmer sa capacite de mobilisation et sa resilience dans un environnement politique des plus hostiles. Au-delà des resultats obtenus, notre participation aux elections locales a permis de renforcer le positionnement du parti sur l'echiquier national avec 207 elus, repartis sur l'ensemble du territoire national dans les conseils regionaux et municipaux comme suit :

District d'Abidjan :
un (1) Adjoint au maire (Cocody)
Dix (10) Conseillers municipaux (Cocody, Adjame, Marcory, Yopougon).

District de Yamoussoukro :
Deux (2) conseillers municipaux (Bodokro, Attiegouakro)

District du Bas-Sassandra :
Un (1) Conseil Regional (Gbôklè),
Six (6) Conseils regionaux (Gbôklè, San Pedro, Nawa),
Trois (3) Conseils municipaux (Gueyo).

District de la Comoe 1 :
Quatre (4) conseillers municipaux (Adiake, Bonoua, Assinie).

District du Goh-Djiboua :
Un (1) Conseiller municipal (Guiberoua)

District des Lagunes :
Quatre (4) Vice-presidents de Conseil Regional (Agneby-Tiassa, Grands Ponts),
Neuf (9) Conseillers regionaux,
Deux (2) Adjoints au Maire (Agboville, Dabou),
Sept (7) conseillers municipaux (Agboville, Dabou, N'Douci).

District du Zanzan (Sud et Nord) :
Un (1) Conseiller regional (Gontougo),
Cinq (5) Adjoints au Maire (Sandegue, Transua)
Vingt-deux (22) Conseillers Municipaux (Sandegue, Transua, Koun Fao, Tanda, Bondoukou, Doropo, Nassian).

District des Montagnes (1 et 2)
District des Savanes :
Un (1) Conseiller municipal (Sinematiali),

District de Sassandra-Marahoue (1 et 2) :
1 Vice-president de Conseil Regional (Guemon)
Deux (2) Adjoints au Maire (Bloloquin, Duekoue)
Onze (11) Conseillers municipaux (Blolequin, Man, Biankouman)
Un (1) Vice-president de Conseil Regional (Haut Sassandra)
Neuf (9) Conseillers regionaux (Haut Sassandra)
un (1) Adjoint au Maire (Saioua)
Six (6) Conseillers municipaux (Saïoua et Zuenoula).

Region de la ME :
Deux (2) Conseillers regionaux
Un (1) Maire (Agou)
Quatre (4) Adjoints au Maire (Agou)
Dix-sept (17) conseillers municipaux (Agou, Akoupe)

Region du N'Zi Comoe :
Un (1) president du Conseil Regional (Moronou)
Quatre (4) Vice-presidents de Conseil Regional (Moronou)
Vingt-sept (27) Conseillers regionaux (Moronou)
Un (1) Maire (Bongouanou)
Six (6) Adjoints au Maire (Bongouanou, Prikro)
Trente (30) conseillers municipaux (Bongouanou, M'Batto, Tiemelekro, Anoumaba, Dimbokro, Prikro).

Region de l'Indenie-Djuablin :
Un (1) Conseiller regional
Un (1) Adjoint au maire (Bettie)
Neuf (9) Conseillers municipaux (Bettie).

Honorables elus et chers camarades recevez mes sincères et vives felicitations pour votre engagement et vos succès dans cette competition pour le compte du parti malgre les difficultes et entraves de tous ordres.

Je vous prie de faire un standing ovation pour tous nos elus ici
presents.

J'ai souvent indique que c'est dans la conquête des institutions que se materialise l'accession au pouvoir : l'institution presidentielle pour le pouvoir d'Etat, les collectivites decentralisees pour le pouvoir local. C'est la raison d'être d'un parti politique et le fondement de notre engagement dans le jeu politique, contre vents et marees.

Ce combat est noble, car, il vise à renforcer les bases du developpement harmonieux de notre pays. Dans ce combat, nous avons perdu des soldats valeureux tombes au champ d'honneur. Pour les Ivoiriens et pour la memoire de nos camarades qui ont ete arraches à notre affection, nous avons le devoir de poursuivre les chantiers que nous avons ouverts pour la modernisation du parti en vue de la reconquête du pouvoir d'Etat.

C'est pourquoi au cours de cette annee 2019, nous nous sommes
assignes comme objectif d'accroitre les capacites operationnelles du Front Populaire Ivoirien en vue de la reconquête du pouvoir en 2020. Cet objectif general qui a ete decline en dix (10) chantiers ou objectifs strategiques va guider notre action et mobiliser l'ensemble des membres de la Direction ainsi que les responsables locaux du parti.

Le premier chantier est le renforcement de l'implantation du parti sur l'ensemble du territoire national et à l'etranger. Ils se declinent en quatre objectifs intermediaires :

- Achèvement de l'operation N'zrama au premier semestre 2019.
- Encadrement des structures de bases du parti.
- Renouvellement des structures specialisees.
- Renforcement de la presence du parti à l'etranger.

Le deuxième chantier porte sur la maitrise du processus electoral national et intègre toutes les actions à mener pour garantir des elections transparentes et aux standards internationaux. Nous mènerons ces actions en collaboration avec les membres de la plateforme de l'opposition democratique ivoirienne.

Le troisième chantier consistera à doter notre parti d'un instrument de financement efficace aussi bien pour son fonctionnement quotidien que pour les echeances electorales prochaines.

Le quatrième chantier porte sur l'actualisation du projet de societe et du programme de gouvernement du parti. Sa mise en ?uvre sera l'occasion pour nous de faire l'etat des lieux et de proposer une nouvelle offre politique en adequation avec les attentes des populations ivoiriennes. Ce projet et ce programme seront les fondements d'une nouvelle alliance avec le peuple pour une nouvelle esperance pour la Côte d'Ivoire.

Le cinquième chantier est relatif à la consolidation de nos relations diplomatiques.

Le sixième chantier vise à renforcer nos alliances politiques pour mieux faire face aux nombreux defis qui nous interpellent.

Le septième chantier concerne l'amelioration de la gouvernance et de la capacite d'anticipation du parti.

Le huitième chantier porte sur l'amelioration de l'image du parti et celle de ses dirigeants à travers une politique de communication efficace.

Le neuvième chantier mettra en ?uvre des actions en vue de redynamiser la politique sociale du parti.

Le dixième chantier porte sur la formation des militants.

Je l'ai dit l'annee dernière, je le reaffirme aujourd'hui : 2020 est à notre portee. 2020 est à notre portee car nous avons les capacites politiques pour briser le sentiment de resignation qui accable notre peuple, susciter une nouvelle esperance et nous mobiliser pour la victoire. 2020 est à notre portee car l'adversaire est à terre, desarticule, abandonne par ses soutiens d'hier face à une opposition renforcee, mobilise et determinee. Si vous entendez dire en Côte d'Ivoire : tout est boucle, tout est calle c'est de nous qu'il s'agit.

Les tâches qui nous attendent sont donc d'une importance capitale pour l'avenir de notre parti et de notre pays. C'est pourquoi, avec les Enfants, Angeline mon epouse, je forme le v?u d'une parfaite sante pour chacun et pour chacune d'entre vous, d'un engagement sans faille dans le combat politique, de reussite dans toutes vos initiatives, de paix et de bonheur pour vos familles respectives.

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2019.

JE VOUS REMERCIE

L'Honorable Pascal AFFI N'Guessan, Depute, President du FPI.