lundi 25 fevrier 2019 par AIP

Gagnoa - Face à l'absence des cours depuis bientôt deux mois dans la région du Gôh, la chefferie de Guibéroua (département Gagnoa), a interpellé dimanche, le Parlement ivoirien, l'invitant à réagir devant la situation de blocage constatée.

Le chef du village de Grand Belem (sous-préfecture de Guibéroua), Okou Célestin, a fait cette adresse à la députée de la localité, lors d'échanges publiques entre la parlementaire et une centaine de chefs de villages, de leaders communautaires et de présidents de jeunes, tenue à l'inspection primaire de Guibéroua.

Il a été suivi par le chef central de Guibéroua, Dizoé Bro Robert, également chef du canton Drihi, qui a appelé la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Dogo Myss Belmonde, à être l'interlocutrice auprès de ses collègues, afin que l'institution aide à la reprise des cours en Côte d'Ivoire.

S'il n'y a pas d'école jusqu'à la fin mars, nous aurons consommé l'année blanche , s'inquiétéé la députée, qui sans se prononcer sur le fond des discussions et négociations entre les syndicats de l'éducation-formation et le gouvernement, a lancé un appelle solennelle pour une reprise des cours, en vue de sauver l'école.

Dans la région du Gôh et singulièrement à Gagnoa, les cours ont été interrompus depuis le 11 décembre 2018, lorsque les élèves ont décidé d'anticiper sur les congés de Noël. Depuis cette date, les élèves ont bénéficié à ce jour, de moins d'une dizaine de jours de cours au total, a révélé une source proche de la direction régionale de l'éducation nationale du Gôh.

dd/fmo