Abidjan - Après avoir passé trois nuits en prison, le chanteur afro-américain de rythm'n'blues, Robert Kelly, alias R. Kelly, est parvenu à obtenir, lundi soir, sa libération sous caution, quelques heures après avoir plaidé non coupable de dix chefs d'accusation d'agressions sexuelles sur quatre femmes, dont trois étaient mineures au moment de faits datant de 1998 à 2010, selon le site web de presse people TMZ.

La police du comté de Cook, région qui englobe Chicago, avait indiqué à la presse que R. Kelly, 52 ans, allait être remis en liberté après avoir payé les 100.000 dollars correspondant à 10% de sa caution, fixée à un million de dollars, comme l'autorise le système judiciaire américain. La prochaine audience a été fixée au 22 mars. Les juges ont déclaré que des preuves ADN avaient été retenues contre lui, et des images compromettantes sont sur le point d'aggraver son cas.

Comme l'a révélé l'avocat Michael Avenatti, qui représente plusieurs victimes, une nouvelle vidéo mettant en scène R. Kelly en plein acte sexuel avec une jeune fille mineure a été remise lundi à la justice. L'avocat avait déjà déposé une première vidéo au bureau du juge la semaine dernière, provoquant l'arrestation de l'artiste. Pour rappel, R. Kelly avait déjà été inculpé en 2002 pour possession d'images pédopornographiques, il s'était filmé ayant des relations sexuelles avec une adolescente de 14 ans, avant d'être acquitté en 2008.

A sa sortie de prison, R. Kelly a également été sommé de régler, ce même lundi, la pension alimentaire qu'il doit à son ex-femme (mère de ses trois enfants) depuis plusieurs mois. S'il ne parvient pas à lui verser 160.000 dollars avant le 6 mars, il sera renvoyé en prison.

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