samedi 27 avril 2019 par AIP

Un séminaire destiné à élaborer un plan d'action dont la mise en oeuvre améliorera le mécanisme d'une meilleure prévention et de prise en charge des enfants en rupture avec la société s'est tenu à Bonoua.

Ce séminaire, tenu de jeudi à vendredi, a vu la participation d'une trentaine de personnes ressources appartenant à des institutions étatiques et ONG spécialisées dans la recherche de solutions aux phénomènes des enfants à risque, ainsi que la protection des droits des enfants vulnérables.

Quatre commissions mises en place se sont attelées à analyser les recommandations résultats de l'étude quantitative portant sur le phénomène des enfants en rupture sociale, à identifier les activités spécifiques des différentes structures étatiques et non étatiques puis d'élaborer un plan d'action pour l'exécution des activités.

Ce plan prévoit un mécanisme de renforcement de la famille, "cadre de socialisation primaire". "Car une défaillance de de la famille fait courir des risques de déviance de l'enfant", explique-t-on.

Il a été suggéré, au terme des travaux, le renforcement des dispositifs des acteurs institutionnels, notamment les structures régaliennes en charge de l'assistance sociale, de la santé, de la justice et de l'éducation, en les dotant de capacités techniques et opérationnelles efficaces et efficientes dans la prise en charge et la défense des enfants sans soutien, vulnérables et victimes de toutes sortes d'abus.

La ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, était représentée à ce séminaire par Goré Sylvain, conseiller technique.


as/tm