Annoncées pour le 28 Février, les cinq cent (500) femmes, enfants et Ayants droits des planteurs de la société africaine pour la promotion hévéicole et l´industrialisation de caoutchouc ont décidé de surseoir à leur sit-in au cabinet de la première dame de Cote d'Ivoire, Dominique Ouattara.
L'annonce a été faite ce mercredi 27 février par madame Mobio Yapobié Eugenie, la présidente des femmes de la SAPHIC .
Nous avons décidé de reporter notre sit-in à une date ultérieure suite à l'intervention de la plateforme de médiation mise en place par le gouvernement dans le cadre du règlement définitif de cette affaire entre la direction de la TRCI et de la SAPHIC. Depuis près de vingt-quatre(24) ans, nos maris actionnaires n'ont reçu aucun dividende. Au départ, ils étaient au nombre de quatre cents vingt-deux (422). Aujourd'hui, ils ne restent qu'une trentaine de planteurs.
Depuis vingt- quatre ans (24), c'est la première fois qu'un intérêt est accordé à ce sujet. Donc nous voulons bien croire en cette médiation.
Nous avons confiance en notre gouvernement et au président de la république Alassane Ouattara. Nous mourons de faim et beaucoup de nos enfants désespérés ont décidé de prendre le chemin de l'immigration clandestine. Puisque nous avons pour la plupart perdu nos maris. , Explique-t-elle.
Ces femmes disent manifester pour le respect du pacte d´actionnariat établi par le protocole d´accord du 24 février 1995 portant privatisation de l´ex Saph d´Anguédédou qui dispose que la Saphic est actionnaire majoritaire de la TRCI avec 48% des parts, devant le partenaire technique et commercial singapourien , Gmg, actionnaire à concurrence de 32% des parts et enfin, l´Etat de Côte d´Ivoire qui garde 20% des parts avec un droit de regard sur le processus, tel que confirmé par l´arrêt N 06 du 30 janvier 2013 de la cour suprême qui a tranché en faveur des planteurs de la Saphic
Pour le moment, Ces veuves et orphelines des 390 planteurs décédés disent rester à l'écoute de la médiation afin d'obtenir tous les bilans de la TRCI et rentrer en possession de leurs dividendes.
Elisée B.