vendredi 3 mai 2019 par ANA

Rappeur old shool qui s'assume, Tehui est avant tout un observateur de la société ivoirienne, et au-delà africaine qui l'entoure. Dans ces textes, il fait rimer les travers de ses contemporain sur des sonorités hip hop mixées avec la musique africaine qui l'a bercée. Sa musique, une arme de destruction massive pour interpeler, sensibiliser, éduquer également. A 36 ans, il récidive avec un nouvel album LIVE FROM BAO CAFE , premier album live rap avec orchestre complet de l'histoire de la musique Ivoirienne.

A l'origine je suis assureur, pour gagner mon pain comme on dit. Plus pour longtemps ? Jean Martial Tehui Yacé, alias Tehui, neveu de Marcellin Yace, fondateur du groupe Woya, a baigné dans un univers musical. Je fais de la musique depuis vingt ans. Quand j'étudiais à Montpellier, j'avais monté un groupe avec des amis. À mon retour à Abidjan, j'ai tout de suite travaillé, et la musique est passée au second plan. Avant de s'y remettre, il y a quelques années.

Sérieusement. Après la sortie de son premier album, Itinéraire d'un gars Anormal , il vient de sortir un album LIVE FROM BAO CAFE , premier album live rap avec orchestre complet de l'histoire de la musique Ivoirienne. Fruit de ses réflexions et de ses influences musicales multiples. La musique africaine a bercé mon enfance mais une fois adolescent, les États-Unis nous fascinaient. Forcément, le rap s'est imposé comme une influence majeure. Le temps des années 90, l'avènement des radios libres et de la culture hip-hop aux États-Unis, et en France. J'assume ce côté old-school. Les nineties, c'est la base. On observe un certain revival aujourd'hui. ... suite de l'article sur Autre presse

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