mardi 14 mai 2019 par LInfodrome

Le nouveau mot d'ordre d'arrêt des cours lancé par les enseignants pour prendre effet à compter de ce mardi 14 mai 2019, pourrait envenimer la situation à l'école. Notamment avec les menaces brandies par la ministre e charge de l'Education nationale, Kandia Camara, face à la presse, ce lundi 13 mai 2019.

La situation risque de s'envenimer encore à l'école. Entre le gouvernement et les enseignants qui annoncent la reprise de leurs mouvements de grève, ce mardi 14 mai 2019, rien ne va plus. A en juger par le ton des débats qui se radicalise et annonce des heures chaudes à l'horizon.

En effet, avisée de la reprise de la grève des enseignants suspendue il y a un peu plus d'un mois, la ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle n'entend pas laisser les syndicats membres de la Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d'Ivoire (Cosefci) mettre en exécution cet autre mot d'ordre d'arrêt de travail. Kandia Camara estime de trop cette menace eu égard à l'hypothèque qui plane sur l'année académique en cours à l'issue de la grève déclenchée début 2019 et qui aura coûté plusieurs semaines de cours à l'Education nationale. Aussi, face à la presse ce lundi 13 mai 2019, à son cabinet, à Abidjan-Plateau, après avoir lancé un avertissement ferme depuis Ouragahio, la veille, la ministre a décidé de hausser le ton en brandissant le bâton. L'école n'est pas un jeu. Je dit non ! Non ! et non ! Cette grève est de trop. La récréation est terminée, a martelé la ministre pour marquer sa fermeté, précisant que cette grève annoncée est illégale .

Selon la responsable de l'Education au gouvernement, en effet, aucun préavis n'a été déposé. Elle a, donc, appelé les enseignants à être à leurs postes ce mardi 14 mai 2019 conformément au contrat qui les lie à l'Etat de Côte d'Ivoire. Auquel cas, elle n'hésitera pas à sévir. Notamment à travers des sanctions allant de la ponction sur les salaires à la radiation des réfractaires à son injonction. Tous ceux qui vont entrer en grève demain n'auront plus leurs places ici. Ils seront purement et simplement reversés à la Fonction publique, parce qu'ils ne veulent pas enseigner , a averti la ministre Kandia très remontée. ... suite de l'article sur LInfodrome