mercredi 15 mai 2019 par Le Nouveau Réveil

Rien n'était gagné pour le Zimbabwe lors des éliminatoires de la Can 2019. Logés dans le même groupe que le Libéria, la République démocratique du Congo et le Congo Brazzaville, les Warriors ont saisi leurs chances. Au final, ils ont surclassé tous leurs adversaires pour prendre la première place du groupe G. Du coup, le Zimbabwe n'est plus considéré comme un poids plume du football africain. Car, ce pays d'Afrique australe ne compte que 4 participations à la Coupe d'Afrique des nations. Une compétition à laquelle il s'est inscrit pour la première fois en 1982.


Un géant de la Cosafa

Si le Zimbabwe n'est pas un poids lourd en termes de football sur l'ensemble du continent, il en est un dans sa sous-région. En effet, les Warriors ont remporté à 6 reprises la Coupe de la Cosafa (Conseil des Associations de football en Afrique australe). Ils sont d'ailleurs les doubles détenteurs du trophée de cette compétition sous régionale. Désormais pour les poulains de Sunday Chidzambwa, il s'agit de franchir un autre cap. Dépasser enfin la phase de poule et espérer frapper un grand coup dans les matchs à élimination directe.


Les atouts du Zimbabwe

Les Warriors n'ont pas de joueurs connus du monde entier. Mais ils ont un formidable état d'esprit. De plus, le capitaine Knowledge Musona est un attaquant capable d'inquiéter n'importe quelle défense. Lors des éliminatoires, il a marqué cinq buts. Comme bon nombre de sélections d'Afrique australe, le Zimbabwe devra compter sur des joueurs qui évoluent essentiellement sur le continent. Notamment en Afrique du Sud, en Rd Congo, en Tanzanie, en Tunisie et au pays. Toutefois, Sunday Chidzambwa peut s'appuyer sur Nyasha Mushekwi (Dilian Yifang, en Chine), Tino Kedewere (Djurgardens If, en Suède), Marvelous Nakamba (Vitesse Arnhem, aux Pays-Bas) et Costa Nhamounesu (Sparta Prague, République Tchèque). Comme ce fut le cas lors des éliminatoires, les Warriors sont prêts à aller au combat et à frapper fort.

E.G.