mardi 2 juillet 2019 par Abidjan.net

Ce lundi 1er juillet au Caire, la Côte d'Ivoire a assuré sa qualification en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2019), grâce à sa victoire 4-1 face à la Namibie. Les Ivoiriens finissent deuxième du groupe D.

En l'absence de Serge Aurier, blessé face au Maroc (0-1), Geoffroy Serey Dié qui a porté le brassard, face aux Namibiens et marqué le deuxième but ivoirien a été élu homme du match. Je suis très heureux pour mon pays. Cette victoire qui nous permet de passer au second tour. Je pense que le plus dure va commencer se réjouit le joueur.

Participant à sa dernière CAN, il promet se mettre au boulot avec ses coéquipiers pour aller le plus loin possible.

En conférence de presse d'avant match le dimanche, le sélectionneur ivoirien Ibrahim Kamara avait certifié des changements après les deux premiers matchs. Il a tenu promesse. Nicolas Pépé et Jean Michaël ont été laissés sur le banc de touche au coup d'envoi contre une titularisation de Wilfried Zaha sur l'aile gauche. Même si pour lui, tous les matches ne sont pas les mêmes.

A chaque fois on trouve des joueurs capables de nous donner satisfaction. On a peut-être trouvé l'équipe Magique dira-t-il.

L'entraîneur des éléphants reconnait néanmoins que le match a été laborieux mais finalement on a enregistré une victoire. Ça été très difficile parce que l'adversaire nous a causé beaucoup de problème. La Namibie est une équipe pleine de qualité.
A notre niveau on verra ce qui a été bon et moins bon. Il y a toujours des choses à améliorer mais pour une compétition comme la CAN, si on peut regarder le tableau d'affichage c'est mieux que le jeu plaisant que l'on recherche.

Sur 9 points possibles, les ivoiriens en ont pris 6. Sortir des poules, un bel objectif déjà atteint par rapport à 2017, reconnaît Kamara. Quelque chose de positif car il n'était pas question d'être repêchés.

Pour la suite de la compétition, les ivoiriens comptent aller pas à pas : Déjà sortir des poules est un objectif atteint. Les matches à élimination directe, c'est autre chose. A ce niveau de compétition, on ne choisit plus, on jouera l'adversaire qu'on aura.

En huitièmes de finale, le 8 juillet à Suez contre le vainqueur du groupe E (Mali, Tunisie ou Angola), les Éléphants auront encore bien besoin d'être plus réalistes et combatifs.

Atapointe, envoyé spécial au Caire