mercredi 3 juillet 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Une cérémonie en hommage à Mamadou Koné dit Super Koné , ( décédé le 06 mai 2019 à Paris, à l'âge de 71 ans, et qui fut un des photographes du Père fondateur de la Nation ivoirienne, Feu Félix Houphouët-Boigny) , a eu lieu le dimanche 23 juin 2019, à Paris, en France, en présence des parents, amis, proches et connaissances.
À cette occasion, plusieurs témoignages ont permis d'instruire l'auditoire sur certaines des ?uvres réalisées par l'homme durant l'exercice de son art. Pour Julien Adepeaud, journaliste ivoirien qui l'a côtoyé, Mamadou Koné photographiait avec respect les activités de Félix Houphouët-Boigny, celles de sa famille et celles de Mamie Faittai. Durant de longues années, il a abattu un ouvrage photographique, un album copieux, détaillé sur le Président Félix Houphouët-Boigny aussi bien sur les activités officielles que sur les activités familiales. L'ultime travail de Koné, c'est la couverture détaillée et précise des obsèques nationales de Félix Houphouët-Boigny, bravant les zones dites interdites. Il avait un but ferme, celui de faire connaître à travers un ouvrage-photo, un album qui contient de nombreuses dédicaces de très haut niveau, le Président Felix Houphouët-Boigny. Sa recherche incessante et difficile de vrais sponsors a été sa lutte, son chemin de Damas, sa colline de Fouta-Djalon, sa recherche du royaume de Ségou, car il avait un rêve, faire connaître en Afrique, et dans le monde par la photo, Félix Houphouët-Boigny. , a-t-il révélé.. Ministre-conseiller à l'ambassade du Mali à Paris, Monsieur Traoré a ajouté, parlant de celui dont il considère la mort comme une perte pour l'Afrique, surtout le Mali, que Super Koné fut un portraitiste de renommée internationale. À l'en croire, au-delà des cérémonies annuelles de l'indépendance du Mali, et de celles qui se sont tenues avec faste au palais de Koulouba, qu'il a couvertes en sa qualité de photographe, Mamadou Koné a réalisé le portrait d'Amadou Hampaté Bah, homme de lettres malien. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan