mercredi 3 juillet 2019 par RFI

Un peu plus de trois semaines après leur ultimatum sur le prix du cacao, la Côte d'Ivoire et le Ghana réunissent aujourd'hui les opérateurs de la filière à Abidjan.

Chose étonnante, les débats se sont ouverts sur une prière à la demande du modérateur, pour remercier Dieu d'être arrivé jusqu'à ce stade. Faut-il y voir un signe de l'âpreté des discussions à venir ? Les heures qui viennent le diront.

En tout cas en façade, que ce soient les industriels, les négociants ou les autorités, tout le monde s'accorde à dire qu'il faut trouver un moyen de mieux rémunérer les producteurs. Ceux qui vivent dans l'extrême pauvreté , selon les termes du directeur général du Conseil café cacao ivoirien Yves Brahima Koné, présent aux côtés de son homologue ghanéen Joseph Aidoo.

Nous sommes tous d'accord qu'il est nécessaire d'apporter des réponses à la pauvreté de nos planteurs. Quand nous parlons de prix plancher, de la modération des revenus du producteur, il faut inscrire ce que nous souhaitons pour les planteurs dans le cadre de la durabilité de la cacaoculture. [...] Je sais qu'il y a des questions que les différents partenaires aimeraient que l'on discute. Je pense au travail des enfants, à la déforestation. Ce n'est pas à l'ordre du jour aujourd'hui, mais ce sont des questions qui nous préoccupent , a développé Yves Brahima Koné. ... suite de l'article sur RFI