mercredi 3 juillet 2019 par Infoplus

Ils sont tombés bien bas, très bas. Leur indignité ne connait décidément pas de limite. Le pouvoir politique dans notre chère Côte d'Ivoire est désormais exercé par un clan sans foi ni loi pour lequel toute man?uvre est bonne pour contraindre ses opposants au silence. Comment appelle-t-on un pays où la liberté d'expression est constamment violée et où les droits de l'opposition sont bafoués ?

En ce qui me concerne, le but de l'opération est limpide. Il s'agit de me bâillonner pour m'empêcher de m'exprimer. Il s'agit de jeter le doute sur mon action publique en cultivant le soupçon sur mon intégrité. A travers ma personne, l'objectif est aussi de fragiliser mon parti, le PDCI-RDA et son président, Henri Konan Bédié, lui-même objet de menaces il y a quelques jours. Mais de quoi ont-ils donc si peur ?

Non contents de m'avoir révoqué le 1er août dernier de mon poste de maire du Plateau de façon arbitraire, non contents de m'avoir contraint à l'exil depuis de trop longs mois, ils viennent de franchir un nouveau cap dans l'ignominie. Ils ont monté une parodie de procès, sans droits de la défense, sans convocation préalable. Une justice tronquée et expéditive, une audience de 1h30 montre en main, débats, réquisitions du parquet et délibéré inclus. La suspension de séance destinée à rendre la décision a duré 13 minutes. 13 minutes d'indignité et une condamnation du même acabit. La Côte d'Ivoire fait désormais fi de ce respect des formes et des règles. C'est toute la différence entre un Etat de droit et un Etat qui bascule malheureusement chaque jour un peu plus hors du champ de la démocratie. ... suite de l'article sur Autre presse

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